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Les travailleurs de première ligne de l’Association pour l’intégration communautaire (AIC) de Durham Nord sont consternés par le dernier coup de Jarnac de leur employeur dans les négociations.  Cette tactique menace les services offerts aux personnes ayant des déficiences intellectuelles et à leurs familles, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 220 travailleurs des services de développement de l’AIC.

« Comme travailleurs de première ligne, nous connaissons l’importance de nos services pour les personnes dont nous nous occupons », a déclaré Mary McArthur, porte-parole de la section locale 2936.11 du SCFP, qui représente les travailleurs à temps partiel de l’AIC.  « Il est donc très décourageant que la direction interrompe les négociations et amorce le compte à rebours vers le lock-out de travailleurs qui viennent en aide aux personnes soutenues et à leurs familles. »

Avant la réunion de conciliation du 14 octobre avec l’employeur, la direction avait averti les représentants des travailleurs que si le syndicat n’acceptait pas ses propositions, il y aurait lock-out ou grève. « On n’appelle pas cela des négociations.  Il s’agit plutôt d’un comportement dictatorial imposé à nos membres dans leur milieu de travail, a déploré Jacqui Lancaster, conseillère syndicale du SCFP. C’est inacceptable et, malheureusement, avec cette dernière pirouette, la direction a amorcé le compte à rebours vers l’arrêt potentiel des services que nos membres offrent aux personnes soutenues. »

Ce coup d’éclat de la direction s’est produit avant que le syndicat ait eu l’occasion d’étudier en profondeur la proposition de l’employeur et d’y répondre. La direction a imposé une « recommandation de ne pas instituer de commission de conciliation » aux unités à temps plein et à temps partiel.  Une fois la recommandation émise par la Commission des relations de travail de l’Ontario, elle déclencherait un compte à rebours de 17 jours vers une interruption potentielle des services qui pourrait se produire la première ou la deuxième semaine de novembre, selon le moment de l’émission des rapports « recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation ».

« Il était prématuré, inutile et inconsidéré de mettre fin aux négociations au quatrième jour des pourparlers », a soutenu John Halik, porte-parole de la section locale 2936.07 du SCFP, qui représente les travailleurs à temps plein de l’AIC.  « La direction savait que les représentants des travailleurs devaient rencontrer le gouvernement provincial pour décider de la répartition du financement destiné aux travailleurs de première ligne dans la province. Il aurait été prudent de la part de la direction de connaître le résultat de cette rencontre, qui aurait pu permettre aux deux parties d’en arriver à une entente équitable.  Mais nous nous retrouvons plutôt dans une situation qui pourrait compromettre les services sur lesquels comptent les personnes soutenues. »

Les deux parties devaient participer à des discussions le 27 octobre avec l’aide d’un médiateur. « Nous invitons la direction à venir aux discussions de médiation avec la ferme  intention de négocier avec respect et équité afin que nous puissions obtenir une bonne entente et éviter une perturbation des services qui nuirait aux personnes dont nous nous occupons », a conclu Mme McArthur.

Pour en savoir plus :
Mary McArthur, porte-parole de la section locale 2936.11 du SCFP, 519 981-9871
Jacqui Lancaster, conseillère syndicale du SCFP, 905 242-7654
James Chai, communications du SCFP, 905 739-3999