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LONDON, ONLe Centre d’accès aux soins communautaires Southwest (CASC-SW), qui doit composer avec une hausse de 33 % de la demande en soins à domicile et un financement provincial insuffisant, choisit de réduire les soins que reçoivent certains malades et de refuser tout soin à d’autres. C’est ce qu’ont révélé aujourd’hui, en conférence de presse, des employés en soins communautaires représentés par la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario).

Le CASC-SW « fait de son mieux pour gérer ce pic de demandes, mais c’est difficile », a affirmé Mark Kruger, un syndiqué du SCFP 101 qui travaille dans ce centre. Le CASC-SW dessert une vaste région qui s’étend de London à Grey-Bruce.

« Ce que le gouvernement provincial ne dit pas, c’est que les services communautaires sont sous-financés », a ajouté Heather Duff, membre du SCFP-Ontario et employée d’un CASC d’Ottawa.

Pour composer avec son manque à gagner, le CASC-SW (comme les CASC de l’Est ontarien et de la région de Windsor) a resserré les critères d’admissibilité aux soins à domicile.

« Autrement dit, a poursuivi Mme Duff, les CASC refusent d’accorder des soins à domicile à des gens malades en fonction d’une échelle d’évaluation. Les malades ont donc plus de difficulté à obtenir les soins dont ils ont besoin à la maison, des soins qu’on leur a promis lorsqu’on leur a donné leur congé de l’hôpital ou du service de convalescence. »

Plusieurs familles dont les proches ont besoin de soins comblent le vide elles-mêmes ou embauchent un préposé aux services de soutien à la personne au privé, ce qui coûte cher.

« La détresse est en hausse chez les aidants naturels, a renchéri Mme Duff. À mesure que les services disponibles s’évanouissent, ces personnes deviennent plus à risque de développer une dépression, de la colère et de la détresse. Les malades à qui on réduit ou refuse les soins à domicile souffrent. Et cela affecte aussi leurs proches et leurs aidants naturels. Il faut que le ministre de la Santé reconnaisse que ces coupes font souffrir les patients et leurs proches. »

Le problème est d’autant plus criant que, selon M. Kruger, le CASC-SW va retrancher 22 emplois, dont 11,5 emplois de syndiqués SCFP.

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon

Service des communications du SCFP
 
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