Malgré les votes pour le « oui » à une écrasante majorité pour se joindre au SCFP, la direction de la Commission de transport de Toronto (CTT) continue de s’opposer au droit constitutionnel des superviseurs des opérations de se syndiquer.
Il y a deux semaines, les superviseurs des opérations de la CTT ont voté pour joindre au SCFP, mais l’employeur a utilisé une objection de forme pour tenter de bloquer le comptage des bulletins de vote des travailleurs et garder l’urne électorale scellée. La semaine dernière, la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO) a jugé que l’urne devait être ouverte pour permettre le comptage des bulletins de vote. Près de 80 % des employés ont voté pour se joindre au SCFP. Néanmoins, l’employeur continue de s’opposer aux droits constitutionnels de ses employés, et d’autres objections ont entraîné une séance de médiation avec la Commission des relations de travail de l’Ontario, mercredi dernier.
« Il est extrêmement frustrant que la direction de la CTT continue de tenter de bloquer le droit de ces employés de s’affilier au syndicat de leur choix », a dit Kristy Davidson, conseillère syndicale du SCFP, qui a participé à la campagne de syndicalisation. « Il est honteux que la CTT gaspille l’argent des contribuables dans des tactiques de retardement juridiques. Ils devraient mettre fin à ces tactiques et se concentrer plutôt sur les vraies préoccupations de ce groupe, les enjeux qui touchent la santé et la sécurité des travailleurs et du public. »
Les superviseurs des opérations ont décidé de se syndiquer après avoir constaté l’absence de réaction de leur employeur concernant des préoccupations liées à des enjeux comme la santé et la sécurité, la charge de travail, la modification constante des horaires et l’imposition d’heures supplémentaires.
« Ce sont des personnes qui travaillent 24 heures sur 24 pour assurer le fonctionnement sans heurt de la CTT en cas d’accidents ou de situations d’urgence. Elles méritent un meilleur traitement de la part de leur employeur. Nous continuerons de lutter pour leurs droits et pour un système de transport en commun plus sécuritaire pour tout le monde. »
Le SCFP représente plus de 80 000 travailleuses et travailleurs municipaux de l’Ontario, dont plus de 650 qui entretiennent l’équipement de sécurité critique de la CTT.