Les pourparlers de conciliation entre la section locale 1867 du SCFP, qui représente travailleurs de la voirie, et le ministère des Transports et du Renouvellement de l’infrastructure de la Nouvelle-Écosse, ont été interrompus aujourd’hui lorsque le conciliateur nommé par le ministère du Travail a déclaré une impasse. Les deux groupes sont en négociation, y compris la conciliation, depuis novembre 2014.
« Aux termes de la loi Nova Scotia Highway Workers’ Collective Bargaining Act, la prochaine étape du processus est la nomination d’un conseil d’arbitrage par le ministre à la demande de l’une ou des deux parties, qui aura lieu dans les mois à venir », a souligné Steve Joy, président de la section locale 1867 du SCFP. « Le SCFP va maintenant étudier ses options concernant le droit à une contestation en vertu de la Charte du projet de loi 148 du gouvernement libéral. »
« Les négociations ont été complètement éclipsées par l’adoption du projet de loi 148, la Loi sur la viabilité des services publics, qui une fois proclamée a éliminé la capacité du syndicat de négocier d’importantes parties de la convention collective, y compris les salaires, la durée de la convention, et une concession importante liée à l’élimination de la prime pour long service. L’adoption de ce projet de loi a également empêché que tout arbitre nommé par le ministre puisse se prononcer sur ces questions », a souligné Peter Baxter, conseiller syndical du SCFP.
Le SCFP 1867, le Nova Scotia Highway Workers’ Union (syndicat des travailleurs de la voirie de la Nouvelle-Écosse) représente 1400 employés qui se sont engagés à assurer la sécurité des déplacements des automobilistes dans toutes les parties de la province.