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Il est temps d’imposer un moratoire sur les projets de privatisation – Le rapport du vérificateur général montre que les PPP ont coûté au moins 8 milliards de dollars de plus à l’Ontario

TORONTO, ON – Le rapport rendu public aujourd’hui par le vérificateur général de la province démontre le besoin immédiat d’un moratoire sur les projets de privatisation en Ontario. « Le rapport du vérificateur général est clair : la privatisation ne permet pas d’économiser. En fait, les partenariats public-privé ont entraîné des coûts supplémentaires d’au moins 8 milliards de dollars pour le public au cours de la dernière décennie, a affirmé Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. Le rapport du vérificateur général révèle que les prétendus avantages de la sous-traitance ne sont appuyés par aucune donnée empirique. C’est pourquoi nous demandons un moratoire immédiat sur les projets de privatisation et de PPP dans la province. »

Le SCFP-Ontario exige aussi qu’Infrastructure Ontario dévoile tous les coûts reliés aux contrats de PPP, dont plusieurs ont été soustraits à l’examen public. On ne peut pas évaluer le prix total de ces projets pour la province sans connaître le détail des dépenses qui y sont associées. « Les partenariats public-privé ne servent qu’à transformer l’argent public en profits privés, a ajouté Fred Hahn. Au lieu d’investir dans les garderies, les écoles et les hôpitaux et de remédier à l’immense pénurie de logements abordables, les libéraux ont gaspillé une somme qui équivaut presque au budget total de la Ville de Toronto. »

Le SCFP-Ontario se bat depuis des années contre ces coûteux PPP. Lorsque la prestation des services et le développement des infrastructures sont publics, c’est la qualité qui est prioritaire. Mais quand ce sont les grandes entreprises qui s’en chargent, les profits passent d’abord, ce qui mène soit à une hausse des coûts, soit à la réduction de la dotation en personnel, de la qualité des services et de la sécurité. « On nous répète sans cesse qu’il n’y a pas d’argent pour offrir des services et pour lutter contre la pauvreté, et qu’il faut couper partout pour réduire le déficit, a soutenu Fred Hahn. Mais, en fin de compte, on aurait pu améliorer les services et s’attaquer à la pauvreté tout en réduisant la dette. Si les libéraux n’avaient pas été obsédés par les PPP et n’avaient pas sabré les impôts des entreprises, nous aurions une province forte et prospère qui s’occupe de ses citoyens. »

Pour en savoir plus :

Craig Saunders
Communications du SCFP
 416 576-7316