DÉCLARATION DU SCFP sur la conférence de presse du 5 novembre du GNB
Le premier ministre Higgs devrait écouter les experts en santé ET les travailleurs de première ligne qui lui demandent de régler la crise de manque de personnel de façon rapide, équitable, légale et respectueuse. Après plusieurs années passées sans accord équitable pour les travailleurs de première ligne, après des années d’avoir ignoré les voix de milliers de travailleurs de première ligne qui appellent à l’aide, pourquoi le premier ministre fait-il semblant d’être surpris alors que sa propre inaction aggrave la crise qu’il a lui-même créée ?
Le gouvernement dit qu’il n’a pas d’autre choix que d’adopter un décret d’urgence de retour au travail très lourd. Ce n’est pas vrai :
- Il a toujours le choix de négocier équitablement à la table.
- Le refus de Higgs a la négociation d’accords équitables a poussé les travailleurs de première ligne dont nous dépendons à faire massivement grève - en plein milieu d’une pandémie.
- Le premier ministre utilise la situation de pandémie pour forcer les travailleurs à retourner au travail au lieu de respecter le processus de négociation.
- Aucune entente n’a été conclue hier soir (jeudi 4 novembre) entre la province et la petite délégation de l’équipe de négociation centralisée. GNB a présenté une offre à la délégation, et elle a dit qu’elle la ramènerait à l’équipe, sans promesse de la recommander ni de l’accepter.
Les problèmes de recrutement et de rétention, le manque de ressources dans les services publics dû au fait que le gouvernement ignore les besoins réels des travailleurs, n’ont fait qu’empirer pendant la pandémie. Pourtant, le premier ministre ignore encore une fois la voix des travailleurs lorsqu’il évite de rappeler le pourquoi de la grève.
Les travailleurs ont dit qu’ils seraient prêts à mettre fin à la grève si le gouvernement considérait la contre-proposition que nous avons faite. La province a l’argent, le besoin est là, et la province n’aurait jamais dû pousser les travailleurs à la grève en premier lieu.