Le syndicat représentant le personnel de l’école de danse MacDonald Island Dance Academy (MIDA) à Fort McMurray en Alberta, dénonce la fermeture de celle-ci. Il affirme que l’établissement fournit un service important et en plein essor.
Selon Craig Milley, président du SCFP 1505, les informations fournies par le PDG de l’école, Craig Walsh, sont « inexactes et préoccupantes ». M. Milley soutient que le programme était rentable jusqu’à ce que frappe la COVID en mars 2020.
Le syndicat affirme qu’une analyse de rentabilisation 2021-2022 prévoyait que la MIDA serait rentable. D’ailleurs, bien que la saison de danse ait commencé un mois en retard, les recettes à ce jour dépassent déjà celles de l’an dernier.
« Rien, dans les années ayant précédé la pandémie, ne pointe vers une baisse régulière de la participation ou des inscriptions au programme, déclare M. Milley. En fait, les chiffres montrent que le programme a été rentable entre 2014 et début 2020. »
Le syndicat et les professeur(e)s de danse ont fourni à M. Walsh une autre analyse de rentabilisation de douze pages, comme le veut la convention collective, qui augmenterait la commercialisation de la MIDA et assurerait sa viabilité.
« Manifestement, il n’en avait rien à cirer, explique M. Milley. Il n’a même pas voulu nous rencontrer pour en discuter. »
« On parle d’enfants, ajoute-t-il. Certains d’entre eux viennent au studio pour travailler avec les mêmes professeurs depuis dix ans. Ils perdent leur studio et leurs professeurs, les professeurs perdent leur emploi et la communauté perd un programme de danse qui était rentable et qui pourrait continuer à l’être. »
Le syndicat réclame une enquête officielle sur le PDG Craig Walsh, en vertu de la Loi sur les municipalités, en raison des informations trompeuses qu’il a fournies et du non-respect des conditions de la convention collective.
« Le public mérite de connaître les vraies raisons », conclut-il.