Le Syndicat des pompiers et pompières du Québec (SPQ) ne décolère pas à la suite de la découverte d’un équipement de surveillance dans un bureau de la caserne de Saint-Timothée, à Salaberry-de-Valleyfield, samedi dernier.

Une caméra était effectivement dissimulée dans le plafond d’un des locaux. La nouvelle a été accueillie avec indignation par tout le personnel.

« Nos membres sont outrés. Ils se sentent violés dans leur intimité. La caserne, c’est notre lieu de travail et dans ce bureau, il y a toutes sortes de conversations, autant personnelles que syndicales. C’est
inadmissible! », a dénoncé Martin Mercier, président de la section locale du SPQ.

D’ailleurs, une plainte officielle a été déposée auprès de la Sûreté du Québec pour une possible utilisation illégale d’un équipement électronique de surveillance.

Il semble que les différentes démarches entamées par les neuf capitaines pompier(ère)s afin de faire reconnaître leur statut d’employé(e)s syndiqué(e)s ne soient pas étrangères à la présence de cette caméra.

Selon M. Mercier, cette situation ne fait qu’ébranler davantage la confiance de la quarantaine de pompiers et pompières et des capitaines pompier(ère)s envers la Ville, surtout que depuis plusieurs mois, ces travailleurs et travailleuses reprochent à leur nouveau directeur d’avoir un style de gestion basé sur l’affrontement et l’antisyndicalisme.