Les représentant(e)s du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS) du SCFP amorcent, aujourd’hui, une série de rencontres avec leurs membres travaillant au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal afin d’entendre leurs doléances sur les sommes qui leur sont dues et que l’employeur n’arrive pas à leur verser.
Depuis plus d’un an, les salarié(e)s du réseau de la santé, partout au Québec, constatent des erreurs sur leur paie quant aux heures travaillées et aux différentes primes auxquelles ils et elles ont droit. Certaines personnes n’ont pas reçu de paie du tout et, souvent, l’employeur n’est pas en mesure de répondre à leurs questions.
Le CIUSSS a donc mis en place une ligne téléphonique dédiée au traitement des paies et plus de 12 000 appels ont été faits par les employé(e)s jusqu’à présent. Cependant, les problèmes persistent toujours.
Mentionnons que durant la crise sanitaire, les syndiqué(e)s du secteur de la santé et des affaires sociales ont été particulièrement affectés du fait que le gouvernement gérait le réseau par décrets, ce qui avait pour effet de suspendre les conventions collectives en vigueur. De plus, celui-ci a cumulé des retards de paiement inexcusables liés à des ententes de maintien de l’équité salariale touchant des milliers de travailleuses.
« Après tout le stress que nous avons vécu pendant la pandémie, la moindre des choses est de nous payer notre dû dans les délais prévus », affirme Fanny Demontigny, présidente par intérim du SCFP 2881.
Les représentant(e)s du CPAS seront présent(e)s à l’Hôpital St. Mary’s le 10 mai; à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, le 11 mai; à l’Hôpital LaSalle, le 12 mai; à l’Hôpital général du Lakeshore, le 24 mai; et à l’Hôpital Sainte-Anne, le 25 mai.