Cette semaine, le Tribunal administratif du travail (TAT) a rejeté la demande de l’UQAM de réviser une décision qui garantissait l’équité salariale aux employés de l’UQAM.
« Le Tribunal a une fois de plus affirmé et donné raison au Syndicat des employé-e-s de l’UQAM. Dans les faits, l’UQAM espérait que le TAT lui donne une nouvelle appréciation de la preuve sur une décision qui ne lui était pas favorable. L’UQAM aurait voulu l’aval de celui-ci pour modifier des échelles salariales dûment négociées dans le cadre d’une convention collective », d’expliquer Louisa Cordeiro, présidente du SEUQAM.
Les calculs préconisés par l’UQAM lui auraient permis de ne pas payer les montants auxquels les personnes salariées embauchées le ou après le 1er juin 2004 avaient droit en vertu du programme d’équité salariale.
Dans sa conclusion, le juge administratif, Guy Roy, déclare : « Il n’y a aucune justification à ce que des salariés rémunérés à ces échelons fussent-ils embauchés après le 1er juin 2004, doivent être payés à un taux inférieur à celui établi en application de la Loi sur l’équité salariale. »
« C’est réellement décevant de la part d’une institution progressiste telle l’UQAM d’agir comme elle l’a fait, elle qui dit vouloir promouvoir une société plus égalitaire et plus juste », conclut la présidente du syndicat.