Près de 3500 travailleurs provenant de 60 milieux de travail différents ont joint les rangs du SCFP cette année. Ces nouveaux membres oeuvrent dans les secteurs suivants : municipalités, services sociaux, soins à domicile, santé, services d’urgence, communications, éducation postsecondaire, soins de longue durée et transports.
Des douzaines d’autres campagnes de recrutement sont aussi en cours. De nombreux autres travailleurs joindront donc le SCFP car ils réalisent que nous formons le syndicat le mieux placé pour protéger les services publics et améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail.
Dans l’ensemble, le nombre de membres du SCFP travaillant à temps partiel a augmenté, alors que le nombre de membres travaillant à temps plein a diminué. Ce changement reflète la tendance nationale à la précarisation des emplois.
La privatisation est un autre danger qui guette nos membres. En Colombie-Britannique, les membres du Syndicat des employés d’hôpitaux en savent quelque chose. En 2015, le SEH a réussi à protéger les emplois de 900 membres du personnel d’entretien travaillant pour deux administrations régionales de la santé (Vancouver Coastal et Providence), qui étaient menacés par le transfert du contrat de gestion d’un entrepreneur privé à un autre.
Le nouvel entrepreneur, Compass Group, a fait valoir que ces employés, appartenant majoritairement au SEH, devraient plutôt être régis par la convention collective conclue avec le syndicat représentant une trentaine d’employés de bureau. La Commission des relations de travail a statué que cela ne pouvait pas empêcher le SEH de mener sa campagne de recrutement. Les employés réembauchés par Compass ont choisi de se joindre au SEH.
Le SEH réclame un renforcement des droits de succession pour mettre fin aux transferts de contrat visant à briser le syndicat. Depuis les licenciements importants et la privatisation massive des soins de santé effectués par les libéraux il y a dix ans, le SEH a travaillé fort pour syndiquer les employés et bâtir un front commun pour négocier avec l’ensemble des sous-contractants privés.
Près de 3500 travailleurs provenant de 60 milieux de travail différents ont joint les rangs du SCFP cette année.
La restructuration et les fusions forcées menacent aussi les membres du SCFP partout au pays. En Nouvelle-Écosse, alors que le gouvernement libéral provincial voulait forcer des milliers d’employés d’hôpitaux à changer de syndicat, les membres du SCFP ont plaidé leur cause et obtenu que les syndicats de la santé conservent leurs membres.
Le SCFP a mené la charge en contestant la loi sur la réorganisation. L’arbitre a statué que le plan gouvernemental enfreignait la Charte des droits et libertés. Ce jugement a favorisé l’adoption d’un modèle qui permettra aux quatre syndicats du secteur de la santé de négocier ensemble au sein d’un même conseil syndical. Au cours de cette lutte, les cinq sections locales du SCFP représentant les employés d’hôpitaux ont fusionné pour former la section locale 8920. Elle représente 4700 membres à travers la province.