Les libéraux fédéraux veulent « réinitialiser » leur banque de la privatisation. Selon le Globe and Mail, certains représentants du gouvernement sont déçus que la Banque de l’infrastructure du Canada n’ait pas agi assez rapidement pour privatiser les services d’eau, les routes, les ponts et d’autres infrastructures.

Selon le président national du SCFP, Mark Hancock, nous ne devrions pas tenter de relancer la Banque de l’infrastructure du Canada, mais simplement l’éliminer. Dans une lettre publiée dans le Globe and Mail, Mark Hancock a expliqué le point de vue de notre syndicat sur cette question.

La Banque de l’infrastructure du Canada a de grands projets de privatisation des systèmes d’eau et d’eaux usées. Mais, en unissant nos forces, nous pouvons garder ces services dans le secteur public.

Vous pouvez lire la lettre de Mark Hancock (en italique ci-bas) et prendre connaissance des derniers développements concernant la banque de privatisation des libéraux à https://scfp.ca/arretons-la-banque-de-privatisation-des-liberaux

Je ne crois pas qu’un changement de direction permettra de corriger les problèmes fondamentaux de la Banque de l’infrastructure du Canada et de construire les systèmes et les installations publics dont les Canadiens ont désespérément besoin.

La banque privilégie de dispendieux prêts privés pour financer les infrastructures publiques. Cela semble bien loin de la promesse électorale faite par les libéraux en 2015, qui consistait à offrir aux municipalités des prêts publics à faible coût. Selon mes calculs, ce modèle de « banque de la privatisation » pourrait augmenter considérablement les coûts des projets. Ce n’est donc pas étonnant que les municipalités ne se bousculent pas pour obtenir cette prétendue aide.

Nous pourrions générer les revenus nécessaires pour payer les projets d’infrastructure publics de façon juste et équitable, en augmentant les impôts et en éliminant les échappatoires fiscales des grandes compagnies et des riches particuliers. Nous profiterions tous de ce plan. Je crois qu’il est temps de fermer la Banque de l’infrastructure du Canada, et non de la sauver.

Mark Hancock,
Président national du Syndicat canadien de la fonction publique

Ottawa