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Élections municipales en octobre : Les travailleurs de Black River-Matheson ont hâte

BLACK RIVER-MATHESON, Ontario – Les travailleurs municipaux de Black River-Matheson, en lock-out depuis le 11 août, ont hâte aux élections municipales d’octobre.  Pour eux, l’élection du maire et des conseillers sera l’occasion de restaurer le respect à l’égard des citoyens et des services sur lesquels ils comptent.

« En décidant de mettre en lock-out les travailleurs du canton si près de la date des élections du 27 octobre, le maire et les conseillers semblent avoir choisi d’en faire un enjeu électoral », a déclaré Sonya Moffat, présidente de la section locale 1490 du Syndicat canadien de la fonction publique.

« Nous serons heureux que ce débat ait lieu, parce que nous savons que notre position est raisonnable et responsable.  Par ailleurs, tout semble indiquer que l’employeur veut privatiser et sous-traiter les services publics à Black River-Matheson. »

Le premier signe fut la rapidité à laquelle le lock-out a été annoncé; les travailleurs avaient proposé des dates pour d’autres négociations juste avant que la nouvelle tombe.

« Nous savions que les négociateurs du canton voulaient modifier les équipes de huit employés des travaux publics et obliger quatre de nos collègues à travailler du dimanche au mercredi toute l’année.  Ils voulaient aussi mettre fin à la prime d’équipe pour le travail de week-end », a précisé la conseillère syndicale Jennifer Barnett.

« Mais nous avons fait nos calculs : l’arrangement actuel coûte aux contribuables de Matheson 3 500 $ par année, en tout.  De plus, il assure en permanence un effectif complet en hiver pour déblayer les routes avec une seule équipe après une tempête, ce qui fait économiser le coût des heures supplémentaires et accorde au canton une marge de manœuvre maximale pour la dotation en personnel. »

Les employés étaient persuadés que leurs propositions étaient les plus avantageuses pour les contribuables.  Au contraire, la proposition de l’employeur expose le canton à des factures illimitées d’heures supplémentaires lorsque des travailleurs additionnels devront être appelés en renfort pour déblayer les routes après une tempête de neige.

« Cela n’a pas de sens, à moins que le prochain maire et ses conseillers veuillent utiliser l’excuse d’une énorme facture d’heures supplémentaires l’hiver prochain pour privatiser les services d’enlèvement de la neige dans le canton. »

Mme Barnett souligne que d’autres localités, dont la taille et le réseau routier sont semblables à ceux de Black River-Matheson, offrent des primes d’équipe aux travailleurs de week-end.

Black River-Matheson comprend 300 kilomètres de routes, entretenues par ses employés des travaux publics.

« La proposition de l’employeur n’est pas la norme dans le secteur municipal. En l’absence de toute négociation, nous ne pouvons que spéculer : le maire et les conseillers sont-ils de mauvais gestionnaires financiers? Ou ont-t-ils d’autres objectifs cachés, comme la privatisation? »

« C’est pour cette raison que nous avons hâte aux élections municipales.  Nous croyons qu’elles aideront à répondre à bien des questions. »

Pour en savoir plus :

Jennifer Barnett, conseillère syndicale du SCFP, 705 845-9075
Mary Unan, communications du SCFP, 647 390-9839