Santé : Le SCFP voteUn système de santé public fort profite aux Canadiens et à notre économie. Ce système est fondamentalement lié à l’histoire de notre pays et à notre avenir. Nous avons besoin d’engagements sérieux pour réduire les listes d’attente, augmenter les effectifs et étendre les services de santé publics, en particulier en santé mentale, ainsi que pour les soins de longue durée, pour les soins à domicile et pour les soins primaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Les Canadiens appuient massivement l’universalité des soins de santé et s’opposent aux compressions budgétaires dans la santé.
  • Depuis leur élection en 2015, les libéraux ne défendent pas les soins de santé publics.
  • Un système de santé public fort profite aux Canadiens et à notre économie. Ce système est fondamentalement lié à l’histoire de notre pays et à notre avenir.
  • Nous avons besoin d’engagements sérieux pour réduire les listes d’attente, augmenter les effectifs et étendre les services de santé publics, en particulier en santé mentale, ainsi que pour les soins de longue durée, pour les soins à domicile et pour les soins primaires.
  • L’absence d’investissements significatifs et stables en santé ouvre la porte à la privatisation des services. Cette privatisation rend l’accès aux soins nécessaires tributaire de la capacité de payer de chacun, ce qui va à l’encontre des principes de la Loi canadienne sur la santé.
  • Sans normes nationales, rien ne garantit que les provinces et les territoires fournissent à leurs citoyens des services et une qualité de soins comparables.

Les politiques actuelles ne suffisent pas

  • En 2015, les libéraux ont promis qu’ils négocieraient un nouvel accord national sur la santé et qu’ils investiraient dans les soins.
  • Ils ont renié leurs promesses pour négocier des accords bilatéraux avec les provinces et les territoires. 
  • On y a perdu des mesures visant à améliorer les soins de santé au niveau national. En outre, ces accords ont réduit le financement de la santé de 31 milliards de dollars sur dix ans.
  • Au moment de la création de l’assurance-maladie, les gouvernements fédéral et provinciaux couvraient chacun 50 pour cent des dépenses en santé. Depuis, la contribution fédérale n’a fait que diminuer; en 2017, elle ne couvrait que 23 pour cent des dépenses.

Que faut-il faire ?

  • S’assurer que tous les soins de santé au Canada sont conformes à la Loi canadienne sur la santé, notamment aux principes selon lesquels ils doivent être administrés et dispensés par l’État et accessibles à tous.
  • Augmenter d’au moins 5,2 pour cent par année le Transfert canadien en matière de santé, soit le montant que le fédéral transfère aux provinces et aux territoires pour les soins de santé. C’est le financement minimum requis pour simplement maintenir les services actuels.
  • S’assurer que tous les dollars consacrés aux soins de santé publics sont bien investis dans des services publics.
  • Lier le financement des soins de santé à des normes de santé nationales, pour que tout citoyen ait droit aux mêmes services et à la même qualité de soins, peu importe son lieu de résidence au Canada.
  • Ajouter les soins à domicile et les soins de longue durée à la Loi canadienne sur la santé pour en faire des services financés et dispensés par l’État.
  • Élargir les soins de santé publics pour qu’ils nous couvrent « de la tête aux pieds », incluant les médicaments sur ordonnance, la santé mentale, les problèmes de dépendance et les soins dentaires.