Nous, soussigné(e)s, sommes des agent(e)s de bord, des chef(fe)s de cabine et des directrices et directeurs de bord d’Air Canada et d’Air Canada Rouge et des membres de la Composante d’Air Canada du SCFP. En tant que membres du personnel de cabine, nous sommes les premiers à intervenir en cas d’urgences médicales, de perturbations de vol, de naissances et de décès. Malgré les horaires de travail épuisants, les client(e)s difficiles, les retards et les changements d’horaire soudains, nous travaillons en gardant le sourire.
Chaque mois, nous consacrons d’innombrables heures non rémunérées à des tâches essentielles liées à la sécurité, en raison de la pratique archaïque et injuste de ne rémunérer les agent(e)s de bord que lorsque l’avion est en mouvement. Nous passons d’innombrables heures à nous former chaque année pour assurer la sécurité et le confort des passagères et passagers.
Nous sommes des professionnel(le)s hautement qualifié(e)s et formé(e)s, et nous méritons une rémunération qui reflète nos compétences élevées et le niveau de risque que nous assumons, sans nous contraindre à chercher une deuxième source de revenus. Air Canada nous dit que nous devons prioriser notre engagement envers elle, et qu’aucun autre emploi ne devrait interférer avec celui-ci. Nous sommes d’accord. Cependant, il est essentiel que nos salaires, nos conditions de travail et nos avantages sociaux s’améliorent pour que cette réalité devienne possible.
Nous abordons les négociations avec cette conviction : un seul emploi devrait suffire. Nous espérons que vous partagez notre point de vue et que vous viendrez à la table de négociation avec des propositions pour mettre fin au travail non payé, améliorer les conditions de travail des agent(e)s de bord et garantir que nous n’ayons plus besoin d’un deuxième ou d’un troisième emploi simplement pour joindre les deux bouts.