Le SCFP accueille favorablement certaines des promesses du discours du Trône d’aujourd’hui, mais il attendra le budget fédéral pour voir si les investissements nécessaires sont au rendez-vous.
La promesse d’investissements majeurs dans les services de garde et dans l’assurance-médicaments tarde à se réaliser. Ceux-ci sont essentiels, à court et à long terme, pour la santé des Canadiens et pour la reprise économique au pays. « Ce n’est pas la première fois que nous voyons les libéraux faire ce genre de promesses. C’est pourquoi nous allons attendre le dépôt du budget avant de les encenser », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.
L’engagement à travailler avec les provinces et les territoires pour établir des normes nationales pour les soins de longue durée figurant au discours du Trône ne répond pas à tous les changements nécessaires qui doivent être apportés maintenant. Les résidents et les travailleurs des foyers de soins de longue durée comptent pour près de quatre décès sur cinq liés à la COVID-19 au pays. Le SCFP continue à réclamer un régime de foyers de soins publics, une augmentation importante du nombre de lits et du personnel, ainsi qu’un financement fédéral stable pour assurer des soins de qualité. « Le gouvernement fédéral doit fournir les moyens financiers et trouver les appuis politiques nécessaires pour s’attaquer à la crise meurtrière dans les soins de longue durée au Canada », a souligné Mark Hancock.
Le SCFP accueille aussi favorablement l’accent sur une reprise économique verte mis dans le discours du Trône. « La reprise économique doit se concentrer sur l’aide aux travailleurs et à leurs familles, tout en bâtissant une économie durable pour les générations futures. Il est temps pour le Canada de rattraper son retard et de montrer l’exemple en offrant le soutien dans la population et la planète ont besoin », a conclu le secrétaire-trésorier national du syndicat, Charles Fleury.
Le SCFP est le plus grand syndicat au Canada. Il compte 700 000 membres.