Un important rapport rédigé par un consultant offre un avis très clair au conseil municipal de Moncton : ne privatisez pas votre approvisionnement en eau. Le rapport, commandé lannée dernière après que la forte pression exercée par le SCFP et par la collectivité eut obligé la ville à renoncer à son projet de contrat secret et sans soumission avec Vivendi/Veolia, filiale de US Filter. Même le gouvernement provincial remettait lentente en question à cause du processus dappel doffres.
Le plan 3P dune durée de 20 ans aurait confié la gestion, lexploitation, le financement et lentretien de la distribution deau potable et des systèmes dégout et deaux pluviales à la multinationale. Les fonctionnaires de la ville en faveur de la privatisation, dont le maire et le directeur municipal, voulaient se départir de la responsabilité de la très nécessaire rénovation des conduites et des pompes, même si les travaux de réparation en cours se déroulaient bien et étaient payés par les deniers publics.
Dillon Consulting Ltd., basé à Halifax, est arrivé aux mêmes conclusions que les opposantes et opposants au projet de privatisation : la ville peut faire les rénovations elle-même et peut répartir le coût sur les 20 prochaines années. Avec un plan de dépenses à long terme, les travaux coûteront environ 3 millions de dollars par année, des chiffres beaucoup plus réalistes que le prix de plusieurs millions de dollars utilisé pour promouvoir la privatisation.
Le maire de Moncton, sympathisant du Conseil canadien pour les partenariats public-privé, fait toujours publiquement la promotion dun 3P et dit que le conseil municipal prendra les quelques mois qui viennent pour décider de la façon de procéder.
Le plan 3P dune durée de 20 ans aurait confié la gestion, lexploitation, le financement et lentretien de la distribution deau potable et des systèmes dégout et deaux pluviales à la multinationale. Les fonctionnaires de la ville en faveur de la privatisation, dont le maire et le directeur municipal, voulaient se départir de la responsabilité de la très nécessaire rénovation des conduites et des pompes, même si les travaux de réparation en cours se déroulaient bien et étaient payés par les deniers publics.
Dillon Consulting Ltd., basé à Halifax, est arrivé aux mêmes conclusions que les opposantes et opposants au projet de privatisation : la ville peut faire les rénovations elle-même et peut répartir le coût sur les 20 prochaines années. Avec un plan de dépenses à long terme, les travaux coûteront environ 3 millions de dollars par année, des chiffres beaucoup plus réalistes que le prix de plusieurs millions de dollars utilisé pour promouvoir la privatisation.
Le maire de Moncton, sympathisant du Conseil canadien pour les partenariats public-privé, fait toujours publiquement la promotion dun 3P et dit que le conseil municipal prendra les quelques mois qui viennent pour décider de la façon de procéder.