Ronald Boisrond | Service des communications du SCFP
Cette loi avait été modifiée, en 2009, par le gouvernement libéral de Jean Charest. Ces changements avaient été contestés en cour par une coalition de syndicats où le SCFP avait pris une place importante.
La Cour supérieure du Québec avait déclaré inconstitutionnelles certaines dispositions de la loi de 2009, notamment celle qui supprimait les ajustements rétroactifs de maintien de l’équité salariale.
Le gouvernement a été en appel de cette décision. Le 12 octobre 2016, la Cour d’appel a confirmé le jugement de la Cour supérieure du Québec.
Le Gouvernement disposait d’un délai de 60 jours pour transmettre la cause à la Cour suprême. À quelques heures de l’expiration de celui-ci, le gouvernement libéral de Philippe Couillard a décidé de porter cette cause devant la plus haute cour du pays, ce qui a amèrement déçu le SCFP.
La Cour suprême n’a pas encore accepté d’entendre la cause au moment d’écrire ces lignes. Mais, si tel est le cas, le SCFP au Québec sera au cœur de cette ultime bataille pour l’équité des femmes.
En attendant, l’équipe des cinq personnes conseillères au service d’évaluation du SCFP au Québec continue à travailler d’arrache-pied à réaliser des centaines de programmes qui permettent à des milliers de femmes au Québec d’obtenir des ajustements salariaux importants, que ce soit dans le secteur public, qui inclut la santé et l’éducation, ou ailleurs. L’équipe veillera également à ce que cette loi reste bien vivante et s’améliore.