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Toronto, ONT. – Hier, les préposés aux services de soutien à la personne (PSSP) des soins communautaires et à domicile ont été laissés en plan. Ceux-ci attendent impatiemment l’augmentation de salaire de 1,50 $ que leur ont promise la première ministre ontarienne et l’ancienne ministre de la Santé.

Cette hausse de 1,50 $ au 1er avril est la deuxième étape d’une série d’augmentations promises par les Libéraux provinciaux et qui totaliseront 4 $ l’heure sur trois ans. Or, hier, les organismes communautaires qui emploient les PSSP n’avaient encore rien reçu du ministère de la Santé pour financer cette majoration.

« L’incapacité des Libéraux à respecter leur promesse aux PSSP nous déçoit beaucoup, affirme le premier vice-président de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario), Michael Hurley. Le gouvernement vient de rater sa propre date butoir du 1er avril. »

L’an dernier, la première ministre avait reconnu publiquement qu’on sous-évaluait le travail des PSSP. Les Libéraux avaient donc inscrit, dans leur programme électoral comme dans leur budget, une hausse de 4 $ l’heure pour ces travailleurs. Puis, à l’automne 2014, la première ministre avait demandé à ses principaux ministres de réduire l’écart de rémunération entre les sexes.

Après plus d’une décennie passée « à exploiter les PSSP, principalement des femmes, comme de la main-d’œuvre bon marché, les Libéraux avaient promis de faire le nécessaire pour rehausser le salaire de base de ces travailleuses communautaires, explique la présidente du comité des travailleurs de la santé du SCFP-Ontario, Kelly O’Sullivan. Cette augmentation est nécessaire depuis longtemps. Le provincial doit maintenant respecter sa parole. »

La réorganisation menée par le gouvernement a fortement désyndicalisé le secteur pour faire baisser les coûts des soins en « exploitant les femmes qui fournissent les soins à domicile, ajoute M. Hurley. Leur travail a été précarisé, les postes à plein temps étant rares, tout comme les régimes de retraite et les avantages sociaux. Dans bien des cas, on ne paie pas le kilométrage des employés du secteur communautaire des soins à domicile qui visitent des clients en milieu rural. En tardant à remplir sa promesse à ces femmes, le gouvernement nous donne une autre preuve du manque de respect qu’il leur accorde. »

En 2014, l’entrée en vigueur de la première hausse de 1,50 $ avait connu des ratées elle aussi, mais le ministère de la Santé s’était démené pour corriger la plupart des problèmes.

« Nous croyons que la première ministre et le ministre de la Santé s’arrangeront pour corriger la situation cette fois encore, conclut Mme O’Sullivan. C’est le moins qu’ils peuvent faire pour les PSSP. »

Pour en savoir plus, contactez :
Stella Yeadon
service des communications du SCFP

 416-559-9300