Une trentaine de concierges, d’aides-éducateurs, de chauffeurs d’autobus et d’employés de bureau de la division scolaire Prairie Spirit ont choisi de se syndiquer et de s’affilier au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ce mois-ci, la Commission des relations de travail de la Saskatchewan a émis une ordonnance d’accréditation pour intégrer 20 travailleurs à la section locale 4254 du SCFP, qui représente déjà des centaines de travailleurs en soutien scolaire dans cette division scolaire. Cette vague de membres s’ajoute à une dizaine d’employés de bureau qui avaient choisi de grossir les rangs du SCFP 4254 à l’automne 2016.
Depuis l’automne dernier, moment où le gouvernement saskatchewanais a commandé une étude sur une réorganisation du secteur scolaire, l’inquiétude croît parmi les travailleurs scolaires, autant au sujet de la sécurité d’emploi que des salaires et des avantages sociaux. Cette inquiétude atteignait son comble à la division scolaire Prairie Spirit, où on avait licencié des dizaines d’employés de soutien l’an dernier.
Le budget provincial 2017-2018 n’a fait qu’amplifier les préoccupations en proposant de retrancher 54 millions de dollars de l’enveloppe réservée à l’éducation, de récupérer 3,5 pour cent sur les salaires dans le secteur public avant d’imposer un gel salarial et enfin de modifier la Loi sur l’éducation pour restreindre les pouvoirs décisionnels des conseils scolaires.
« Nous sommes très heureux de commencer à représenter ces nouveaux membres qui sont aides-éducatrices à l’école communautaire Stobart à Duck Lake, concierges et adjointes administratives à l’école Hepburn et chauffeurs d’autobus à Dalmney », énumère la présidente du SCFP 4254, Grace Wudrick.
Le SCFP représente plus de 7 000 travailleurs en soutien scolaire répartis dans 25 sections locales qui œuvrent dans 20 divisions scolaires.