Une pétition contre un avis de retour au bureau, publié récemment par la région de York, a été signée par plus de 500 travailleuses et travailleurs à distance visé(e)s par cette politique et représenté(e)s par le SCFP 905. Un groupe d’employé(e)s a remis la pétition à un représentant du directeur général Erin Mahoney le 23 mai.
« Ces quatre dernières années, nos membres ont atteint des niveaux de productivité supérieurs et ont fait preuve d’un dévouement remarquable tout en travaillant à distance », affirme la présidente du SCFP 905, Katherine Grzejszczak. « L’avis de retour au bureau de la région ne tient pas compte des préoccupations légitimes qui ont été soulevées par nos membres. Nous exhortons la région de York à rencontrer les employé(e)s concerné(e)s et à réévaluer ce changement de politique. »
Le 27 février 2024, la région de York a annoncé que les travailleuses et travailleurs à distance – qui ont un horaire de travail hybride – seraient tenu(e)s de travailler depuis un bureau de la région de York l’équivalent de 50 % de leur temps. Ce changement devrait entrer en vigueur le 1er juillet 2024.
Parmi les enjeux soulevés dans la pétition figurent la hausse de la productivité découlant des régimes de télétravail, les économies budgétaires connexes pour la région, la diminution du recours aux congés de maladie et les répercussions environnementales associées aux déplacements domicile-travail.
« Beaucoup de nos membres ne peuvent plus se permettre de vivre dans la région de York en raison de l’explosion du coût du logement, sans oublier les effets négatifs qu’un retour forcé au bureau aura sur le recrutement et la santé du personnel », explique Katherine Grzejszczak.
« On espère que cette pétition incitera la région à révoquer la politique de retour au bureau », ajoute-t-elle. Notre but est de privilégier la santé et la productivité des employé(e)s pour qu’on puisse continuer à offrir un service exceptionnel à nos communautés. »