Le 13 juillet, le SCFP 500, le syndicat du personnel municipal de l’installation de gestion des ressources du chemin Brady, ce qui inclut la décharge et le dépotoir de Winnipeg, a remis une lettre de soutien aux organisations et aux familles qui réclament des fouilles sur ce site pour y localiser des femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones disparues ou assassinées (FF2EADA).
Dans notre message du 13 juillet, nous exprimions notre profonde inquiétude face à l’incapacité de la Ville et du gouvernement provincial à soutenir les familles des FF2EADA et à leur permettre de tourner la page.
Le SCFP estime que le site d’enfouissement du chemin Brady doit faire l’objet de recherches approfondies, et nous sommes prêts à collaborer avec la Ville et les autres autorités afin d’apporter notre soutien et notre expertise aux organisations qui entreprendront ces fouilles.
Nous sommes prêts, depuis le début, à collaborer au redéploiement du personnel municipal le temps des recherches. Si on fait des fouilles au site d’enfouissement du chemin Brady, elles doivent être effectuées par des professionnelles et des professionnels de la recherche de personnes disparues, qui doivent recevoir l’EPI et la formation identifiés dans l’étude de faisabilité.
Les remarques de la première ministre Stefanson selon lesquelles les questions de sécurité ne permettent pas de procéder à des fouilles sont fausses : c’est tout à fait possible.
Le SCFP appuie le droit des manifestantes et des manifestants de protester pacifiquement sur place. Nous exhortons la Ville à veiller à ce qu’on ne demande à aucun membre du SCFP d’intervenir contre les manifestations.
Le SCFP 500 s’engage à collaborer avec la Ville à l’élaboration d’un plan visant à garantir que les opérations futures au site du chemin Brady permettent d’y mener des fouilles si nécessaire. Ce plan devra prévoir une amélioration du contrôle et de la surveillance du ramassage et du dépôt des déchets solides, un quadrillage pour les dépôts, une meilleure surveillance du parc de machinerie et un plan d’action pour l’avenir.
Le SCFP estime que le geste est plus important que les paroles. Nous nous attendons à avoir une place à la table, où nous pourrons offrir notre expertise et contribuer aux plans qui permettront l’exécution de fouilles rapidement.
Nous remercions l’Assemblée des chefs du Manitoba (ACM) et les familles des FF2EADA qui ont accusé réception de notre courrier et qui ont mentionné notre soutien à la conférence de presse du 17 juillet, où on a présenté la faisabilité des fouilles.
Le SCFP, le plus grand syndicat du Canada avec plus de 715 000 membres à travers le pays, dont plus de 37 000 au Manitoba, se tient aux côtés de l’ACM et des familles des FF2EADA, et il appuie les appels à la fouille immédiate des sites d’enfouissement de Prairie Green et du chemin Brady.
Gord Delbridge, président de la section locale 500 du SCFP
Gina McKay, présidente du SCFP-Manitoba
Mark Hancock, président national du SCFP