Le syndicat fait demande au gouvernement de Kenny de rétablir les services aux étudiants.

 Alors que les districts scolaires de l’Alberta commencent à licencier leur personnel de soutien, le syndicat de ces derniers affirme que de nombreux employés ne reviendront pas à l’automne, en raison des compressions imposées par le gouvernement Kenney.

« Lorsque les élèves retourneront à l’école en septembre, il y aura moins d’employés pour s’occuper de plus d’enfants », prévient le président du SCFP-Alberta, Rory Gill. « Les enfants ayant des besoins particuliers devront se contenter de moins de soutien à l’apprentissage en classe. »

M. Gill juge « fausses et trompeuses » les promesses de rappeler les travailleurs licenciés après la pandémie. Il souligne qu’en raison des coupes dans le budget de mars, la plupart des districts ne pourront pas ramener tout leur personnel.

« Aujourd’hui, les écoles publiques d’Edmonton mettront à pied plus de 2100 employés de soutien, dit-il. Mais nous savons que le district doit retrancher 90 millions de dollars de son budget en septembre. Dépendant de quelques variables, entre 600 et 800 membres du personnel de soutien ne reviendront pas. »

« Lorsque Jason Kenney et Adriana LaGrange disent que les licenciements sont temporaires et motivés par la COVID-19, ils mentent. Encore une fois. »

Selon lui, plus de 7500 employés de soutien scolaire ont reçu un avis de licenciement jusqu’à présent et plusieurs districts n’ont pas encore annoncé leurs chiffres. La plupart des licenciements auront lieu le 1er mai. On mettra à pied aussi 6000 enseignants suppléants.

« Les dommages que cela fait à la génération actuelle d’élèves sont incalculables. Il y a un an, Jason Kenney a promis de ne pas couper dans l’éducation. Au lieu de cela, il s’attaque aux plus jeunes et aux plus vulnérables de notre population pour financer son cadeau aux entreprises rentables : une réduction d’impôt de 4,7 milliards de dollars. »