Pleins feux sur les récentes études et développements économiques

Baby Daycare LunchFMI : taxer les riches et accroître les dépenses publiques

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a souvent contraint les pays à réduire leurs dépenses et leurs programmes, croit maintenant qu’il faut taxer les riches et accroître les dépenses publiques en santé et en éducation pour atténuer les inégalités et stimuler la croissance économique.

Depuis 30 ans, les systèmes fiscaux des pays développés comme le Canada sont moins progressistes. Cela a favorisé l’augmentation des inégalités et le ralentissement économique. En termes de redistribution de la richesse, les systèmes de taxation et de transferts du Canada sont moins efficaces que ceux de la plupart des autres pays développés.

La nouvelle vision plus progressiste du FMI est la bienvenue, mais des gestes concrets devront appuyer ses paroles pour encourager l’adoption de politiques progressistes et l’abandon de l’austérité.

L’égalité des sexes : des progrès trop lents

Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les progrès réalisés en vue d’atteindre l’égalité des sexes sont trop lents. Alors que le nombre de femmes sur le marché du travail ou à la recherche d’un emploi augmente, les femmes sont beaucoup plus susceptibles d’occuper un emploi à temps partiel mal rémunéré, de subir de la discrimination et du harcèlement, de ne pas accéder aux postes de direction et de gagner moins qu’un homme.

Au Canada, la main-d’œuvre est constituée d’une forte proportion de femmes, mais l’écart salarial entre les hommes et les femmes est supérieur à la moyenne de l’OCDE. Selon le rapport de l’OCDE, les principaux facteurs qui contribuent à l’égalité des sexes sont : les lois sur l’équité salariale, l’accès aux services de garde, le congé parental pour le père, les programmes d’équité en emploi, la réduction de la violence et du harcèlement envers les femmes ainsi que l’analyse budgétaire différenciée selon le sexe.

L’éducation de la petite enfance, c’est bon pour l’économie

Chaque dollar ajouté au budget de l’éducation de la petite enfance rapporte près de six dollars à l’économie. C’est la conclusion d’une étude du Conference Board du Canada. À court terme, l’éducation de la petite enfance stimule la participation au marché du travail. À long terme, elle améliore le sort des enfants. En permettant à plus de femmes de travailler, l’ajout de places en garderie permettrait aussi à 23 000 familles canadiennes de sortir de la pauvreté. Ajoutez votre voix à la campagne Des services de garde pour tous du SCFP : scfp.ca/services-de-garde.