Les personnes déléguées ont réservé un accueil chaleureux et bruyant au premier ministre David Eby. Celui-ci a commencé sa première allocution à un congrès du SCFP-Colombie-Britannique à titre de premier ministre et de chef du NPD de la Colombie-Britannique en remerciant du fond du cœur les membres du SCFP pour leur travail pendant la pandémie.
« Vous avez contribué à garder nos écoles, nos bibliothèques et nos universités ouvertes quand elles étaient le plus nécessaires, a-t-il déclaré. La Colombie-Britannique vous doit toute sa gratitude. La population vous doit toute sa gratitude, une dette que nous vous rembourserons chaque jour. »
Le premier ministre a souligné les nombreuses améliorations pour la classe ouvrière que le gouvernement provincial a mises en place avec le soutien du SCFP-Colombie-Britannique et du mouvement syndical de la province, ce qui contraste fortement avec les provinces dirigées par des gouvernements conservateurs.
« Les travailleuses et les travailleurs sont confrontés à de grands défis, a-t-il dit. Il y a des gens, d’autres premiers ministres, qui croient que nous devrions relever ces défis à coups de compressions et de privatisation des services publics. Le mouvement syndical et mon gouvernement ne croient pas à ce genre de course vers le fond. La classe ouvrière ne mérite pas ça. »
M. Eby a mentionné, à titre de différences entre son gouvernement et l’opposition, la croissance des salaires dans la province, notamment pour les femmes, l’accréditation syndicale en une étape, les investissements dans les infrastructures publiques et les services publics, les travaux pour concrétiser les services de garde parascolaires universels, et un engagement à protéger les soins de santé publics.
« L’opposition s’est présentée à l’Assemblée législative pour voter contre l’amélioration des soins contre le cancer. Il n’y a pas meilleur exemple de la différence entre nous et les autres », a-t-il lancé avant de s’engager à défendre les soins de santé publics et à s’opposer à tout mouvement visant à élargir les services privatisés ou un système de santé à deux vitesses.
Le premier ministre a conclu en regardant vers l’avenir :
« Nous savons que nous avons encore beaucoup de travail à faire. Mais ce que j’espère accomplir en tant que nouveau venu, c’est montrer tout ce que nous pouvons accomplir ensemble. Une meilleure Colombie-Britannique. Pas seulement pour les gens au sommet, mais pour tout le monde. »