Après avoir tenu pour la toute première fois de leur histoire une assemblée générale en voiture, le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301) annonce que 97,2 % des membres ont voté pour un mandat leur donnant le droit d’exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à une grève générale illimitée. Un nombre remarquable de personnes se sont prévalues de leur droit de vote, soit 2846 membres.
« Malheureusement, les pourparlers piétinent. La Ville de Montréal ne semble pas vouloir négocier de bonne foi à la table de négociation. Il fallait mettre un peu de pression afin d’en venir à bout dans l’intérêt de nos membres. Le mandat obtenu aujourd’hui démontre que nous sommes mobilisés et déterminés! », a déclaré le président du SCFP 301, Luc Bisson.
Les cols bleus de Montréal sont sans contrat de travail depuis décembre 2017. Entre 2018 et maintenant, ils ont eu 57 séances de négociation, mais les échanges n’ont pas été fructueux. La Ville ne prend pas suffisamment en considération tous les efforts déployés par ses salarié.e.s, et ce, particulièrement en cette période de crise sanitaire.
« La Ville dit qu’elle veut négocier, mais n’offre rien de concret. Le vote d’aujourd’hui prouve que nous sommes sérieux. On est tannés de se faire niaiser. C’est le temps de se mettre au travail », d’ajouter Hans Marotte, conseiller syndical du SCFP et porte-parole du SCFP 301 à la table de négociation.
Pour s’adapter à la crise sanitaire, les cols bleus de Montréal ont tenu leur assemblée générale dans un ciné-parc.