Les dirigeants du SCFP-Québec sont déçus et déplorent que le budget du ministre Girard rate la cible. En effet, alors que la pandémie nous a démontré l’importance de nos services publics et que l’inflation a atteint des sommets dans les derniers mois, la CAQ en fait trop peu pour les travailleurs et travailleuses du secteur public.

« Le gouvernement Legault n’arrête pas de dire qu’il veut ramener des gens dans nos hôpitaux et nos écoles, mais à chaque occasion qu’il a, il refuse de poser les gestes qui feraient de lui un employeur de choix. Depuis plusieurs mois, les employé(e)s de la santé et de l’éducation voient leur pouvoir d’achat diminuer, alors on espère que dans les sommes promises aujourd’hui, le gouvernement arrivera à faire des offres conséquentes », a affirmé Frédéric Brisson, secrétaire général de l’organisation. 

On peut faire le même constat du côté des municipalités de la province qui demandent depuis longtemps un appui financier plus important.

« Nos villes doivent de plus en plus gérer des enjeux que le fédéral et le provincial pellettent dans leur cour et les besoins en infrastructures sont criants. Malheureusement, les budgets, eux, ne suivent pas. Dans le cas du transport en commun, la situation est alarmante parce que ce gouvernement manque de vision. On salue les investissements promis, mais ce n’est pas suffisant », a ajouté Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.

« Au lieu d’offrir une réduction d’impôt qui n’aura pas d’impact pour la majorité des familles québécoises, le gouvernement Legault aurait dû être plus ambitieux et solidifier nos services publics », a-t-il conclu.