Aujourd’hui, au Congrès du SCFP-Colombie-Britannique, le président national du SCFP, Mark Hancock, s’est adressé aux délégués. Dans son discours, il les a invités à redoubler d’ardeur pour intéresser les membres, afin d’accroître le militantisme et l’efficacité des campagnes d’action politique du syndicat.

Il a souligné qu’avec l’élection récente de Jason Kenney au poste de premier ministre de l’Alberta, « de la Colombie-Britannique, il faut maintenant aller jusqu’en Nouvelle-Écosse pour trouver un gouvernement provincial non conservateur ».

M. Hancock a cité plusieurs mesures prises récemment par le gouvernement britanno-colombien pour améliorer la vie des travailleurs. « Une des principales raisons pour lesquelles nous avons pu progresser, a-t-il dit, c’est que la Colombie-Britannique a l’un des seuls gouvernements provinciaux soucieux d’aider les travailleurs à avancer. »

« Et plutôt qu’un politicien comme tant d’autres qui dit une chose et fait son contraire, cette province a la chance d’avoir le premier ministre John Horgan, qui va de la parole aux actes. »

Tournant son attention vers la scène nationale, M. Hancock a salué les récentes campagnes de recrutement qui ont apporté de nombreux nouveaux membres au SCFP dans la dernière année, dont les 3 000 agents de bord de WestJet. Avec maintenant plus de 680 000 membres, le SCFP conserve son titre du plus grand syndicat au Canada.

M. Hancock a indiqué que le mouvement syndical en général, et le SCFP en particulier, devait faire mieux en matière d’aide aux membres souffrant de problèmes de dépendance ou de santé mentale. « Nous devons traiter les maladies mentales comme nous le ferions pour une jambe cassée ou une maladie cardiaque. Il est grand temps que notre système de santé fournisse autant de ressources pour les soins de santé mentale que pour les soins de santé physique. Sans jugement ni stigmatisation. »

À l’approche des élections fédérales, M. Hancock a exhorté les délégués à collaborer avec le NPD fédéral pour faire envoyer au Parlement, aux côtés de Jagmeet Singh, le plus grand nombre possible de députés néo-démocrates. « On dirait qu’hier encore, on montrait la porte à Stephen Harper. Mais, depuis trois ans, nous assistons à l’élection d’une vague de premiers ministres rétrogrades de droite. »

« Nous ne pouvons plus nous permettre d’élire d’autres gouvernements conservateurs au pays. Nous ne pouvons pas nous permettre d’asseoir Andrew Scheer, le soi-disant “Stephen Harper souriant”, dans le bureau du premier ministre. » 

« Mais souvenons-nous que Justin Trudeau et ses libéraux ne sont pas nos amis pour autant. Nous avons vu ce qu’ils ont fait en décembre aux travailleurs des postes, des gens qui subissent l’un des plus hauts taux d’accidents de travail au pays et qui faisaient la grève pour exiger des lieux de travail plus sûrs. »

« Comment a réagi Trudeau? Il les a forcés à retourner au travail. »

« Mes amis, il n’y a qu’un seul parti qui se soucie des travailleurs dans ce pays. C’est le NPD. Il faut élire Jagmeet Singh et une solide équipe de députés néo-démocrates pour qu’on accorde, à la Chambre des communes, une place centrale aux droits et aux préoccupations des travailleurs. »

M. Hancock a conclu son allocution en exhortant les délégués de Nanaimo et de la région du centre de l’île à appuyer le candidat du NPD aux élections partielles dans Nanaimo-Ladysmith : « L’élection dans Nanaimo-Ladysmith aura lieu lundi. C’est l’occasion d’élire Bob Chamberlin, un chef extraordinaire des Premières Nations. »