« C’est une bonne nouvelle qui mérite d’être célébrée : le gouvernement a pris un engagement envers le système universel de garderie que le milieu tente d’obtenir depuis plus de 20 ans », raconte la présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse, Nan McFadgen. « Aujourd’hui, le provincial a annoncé la première réduction des frais parentaux, l’ajout de places et un engagement à mettre en place un cadre qui se traduira par une augmentation des salaires et des avantages sociaux. »
« Ce n’est que le début. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement, dans un proche avenir, à l’élaboration d’une grille salariale, afin que nos éducateurs et éducatrices de la petite enfance reçoivent une rémunération adéquate et qu’ils n’aient plus à passer leur retraite dans la pauvreté. »
« Maintenant, nous voulons voir le gouvernement déployer les mêmes efforts pour améliorer les conditions de travail et la rémunération des éducatrices et éducateurs de la petite enfance », ajoute Naomi Stewart, coordonnatrice du secteur des services de garde au SCFP. « Ces gens ont besoin que le gouvernement travaille aussi dur pour eux qu’il l’a fait pour les parents. »
« Le premier ministre et le ministre feraient mieux de prévoir d’autres nuits blanches à leur horaire, prévient-elle. Nos membres sont surmenés, fatigués, et ils ne reçoivent pas une rémunération suffisante pour l’important travail qu’ils font. Le recrutement ne fonctionnera pas sans une amélioration substantielle du salaire, des avantages sociaux et des conditions de travail. »