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HAMILTON, ON – Depuis quelques semaines, Hamilton Health Sciences (HHS) défend publiquement sa décision de fermer les cuisines de ses hôpitaux et de sous-traiter les repas des patients à une multinationale de l’alimentation industrielle située à l’extérieur de Hamilton. Or, selon un récent sondage, cette décision ne reçoit aucun appui, à peu de choses près, de la population de Hamilton.

Ce sondage révèle que personne ou presque (3 pour cent des répondants) ne préférerait les repas assemblés en usine par une entreprise qui les achemine ensuite par camion jusqu’à l’hôpital.

De plus, 86 pour cent des personnes interviewées entre le 11 et le 16 juin sont d’accord avec l’idée que si HHS souhaite réellement améliorer la qualité des repas servis aux patients, elle devrait accorder plus de place aux produits d’agriculteurs locaux, en plus de préparer les repas de A à Z dans ses cuisines.

Le sondage a été commandé par la section locale 7800 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 4 000 employés de HHS, dont du personnel affecté aux cuisines. Les résultats ont été dévoilés le 23 juin en conférence de presse à Hamilton.

« Les citoyens et les agriculteurs de la région de Hamilton expriment une préférence marquée en matière d’alimentation des patients des hôpitaux : il est préférable de les préparer sur place, de A à Z, avec des ingrédients locaux », résume le président du SCFP 7800, Dave Murphy. Selon lui, ces résultats sont en phase avec les mouvements d’achat et de développement locaux qui se répandent dans les collectivités ontariennes.

Devant une opinion publique si massivement en faveur des repas cuisinés sur place, HHS doit abandonner l’idée de sous-traiter les repas des patients à une usine. « L’hôpital va à contre-courant du désir de la population, qui consiste à soutenir les initiatives, les entreprises et les agriculteurs de la région », ajoute-t-il.

Même lorsqu’on informait les répondants que HHS devrait rénover ses cuisines au coût de plusieurs millions de dollars pour préparer les repas sur place, six répondants sur dix affirmaient que l’hôpital avait « l’obligation morale » de trouver une solution pour garder ses cuisines ouvertes.

La chef et professeure de cuisine de la région Nancy Henley (Tree House Kitchen) a dit croire qu’une alimentation composée de mets préparés dans les cuisines de l’hôpital avec des ingrédients locaux convient mieux à des patients en convalescence. Elle a adressé une lettre à ce sujet au conseil d’administration de HHS.

Le conseil d’administration se réunira jeudi 25 juin pour accepter ou rejeter le contrat avec l’usine alimentaire. Le SCFP 7800 exposera son point de vue au CA à 15 heures ce jour-là.

Le sondage téléphonique a été réalisé par Vector Research du 11 au 16 juin 2015 auprès de 564 adultes domiciliés dans la région de Hamilton.

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon

Service des communications du SCFP

 416-559-9300