Le 6 décembre, nous soulignons le triste anniversaire du massacre de l’École Polytechnique en 1989, où 14 femmes ont été ciblées en raison de leur sexe et assassinées. L’une de ces femmes, Maryse Laganière, était une personne membre du SCFP qui travaillait à l’école.
La discrimination et la violence fondées sur le sexe sont encore répandues dans nos lieux de travail et nos collectivités, comme l’ont établi le Congrès du Travail du Canada (CTC), la Fondation canadienne des femmes, l’Institut canadien de recherche sur les femmes et d’autres organismes.
Le SCFP combat la violence envers les femmes aux tables de négociation, sur la scène politique et dans nos collectivités.
La violence conjugale et le travail
Sur les 8 429 employés interrogés l’an dernier par le CTC et l’Université Western, un tiers (33,6 %) ont dit qu’ils avaient été victimes de violence conjugale et que cela nuisait à leur travail. Les membres du SCFP ont participé au sondage. Des membres subissent la violence conjugale, et cette violence se manifeste jusqu’au travail, avec de graves conséquences.
Le SCFP a récemment publié un guide de négociation qui fournit des explications sur la violence conjugale au travail et sur la façon dont le syndicat peut négocier des protections, avec des exemples de clauses et une liste de vérification. Nous avons parlé de cette question à des conférences aux divisions provinciales. Nous collaborons avec le CTC et les syndicats affiliés pour demander des lois plus strictes sur la violence au travail, y compris la violence conjugale. Et plus tôt cette année, nous avons aidé le Réseau canadien des maisons d’hébergement pour femmes à lancer une ressource en ligne pour les femmes et les enfants qui fuient la violence conjugale.
Les mesures que vous pouvez prendre :
- Commandez le guide de négociation.
- Visitez le nouveau service en ligne, le Centre de ressources sur la violence conjugale, du CTC.
- Faites un sondage auprès des membres sur la violence en milieu de travail, y compris la violence conjugale.
- Négociez des clauses sur la violence conjugale.
- Invitez une travailleuse ou un travailleur d’un refuge local ou d’une ligne d’écoute téléphonique à offrir une formation.
- Aidez les groupes communautaires locaux à combattre la violence contre les femmes.
Femmes et jeunes filles autochtones disparues ou assassinées
Les femmes et les filles autochtones continuent de faire face à des niveaux de violence extrêmes. Les organismes autochtones et leurs alliés au Canada et sur la scène internationale ont réclamé une enquête publique et un plan d’action nationaux.
Les mesures que vous pouvez prendre :
- Participer à l’installation Walking with Our Sisters memorial lorsqu’elle arrivera dans votre collectivité.
- Organisez ou participez à un événement pour le 14 février, Journée nationale d’action pour les femmes autochtones disparues ou assassinées.
-
Apportez votre soutien aux organismes des femmes autochtones.
De nombreux membres du SCFP et membres du personnel du SCFP dans tout le pays travaillent chaque jour pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et venir en aide aux travailleuses et familles touchées. À l’approche du 6 décembre, le SCFP applaudit votre militantisme, et nous nous engageons de nouveau à mettre fin à la violence contre les femmes.
Veuillez agréer l’expression de nos sentiments les plus solidaires.
Le président national,
Mark Hancock
Le secrétaire-trésorier national,
Charles Fleury