Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

La présidente du Syndicat canadien de la fonction publique (le SCFP-Alberta) dénonce la piètre qualité de l’eau dans les collectivités des Premières Nations. 

Marle Roberts presse le gouvernement d’agir. Les deux tiers des collectivités des Premières Nations en Alberta sont sous le coup d’un avis d’ébullition de l’eau.

« Notre syndicat représente la majorité des employés municipaux affectés à l’eau en Alberta, explique Mme Roberts. Nous comprenons l’importance d’avoir accès à de l’eau potable. La situation actuelle nous scandalise. »

Selon Mme Roberts, si le problème est si grave, c’est parce que le gouvernement fédéral insiste pour que les Premières Nations défraient 20 pour cent du fonctionnement des aqueducs et des égouts. « Vingt pour cent, ça ne semble pas beaucoup, mais c’est énorme pour une collectivité qui vit dans l’extrême pauvreté. Et, chose ironique, l’absence d’eau potable contribue à la misère que doivent endurer ces collectivités. »

En mai, la Conférence nationale sur l’eau de l’Assemblée des Premières Nations à Enoch, à l’ouest d’Edmonton, a attiré l’attention sur la crise de l’eau potable dans les collectivités autochtones d’Alberta et du reste du pays.

En décembre 2011, Marle Roberts a participé comme conférencière à la tournée « Our water is not for sale » parrainée par Public Interest Alberta et le Conseil des Canadiens. Elle y parlait entre autres de la pénurie d’eau potable dans les collectivités autochtones albertaines.