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Paul Moist
, président national du SCFP, a fait parvenir une lettre au premier ministre du Nouveau-Brunswick David Alward pour protester contre sa décision de supprimer le financement accordé au Conseil consultatif sur la condition de la femme. La lettre est affichée ci-dessous.

Pour en savoir plus sur les compressions, lisez le blogue Sauver notre conseil consultatif.


Le 4 avril 2011

Monsieur le premier ministre Alward,

Objet : Conseil consultatif sur la condition des femmes au Nouveau-Brunswick

Je vous écris au nom des plus de 600 000 membres du Syndicat canadien de la fonction publique pour prêter notre voix collective afin de protester contre la décision de votre gouvernement d’éliminer le Conseil consultatif sur la condition des femmes au Nouveau-Brunswick.

Au cours de la campagne électorale, vous avez promis de « participer activement avec les parties prenantes clés telles que le Conseil consultatif sur la condition des femmes … à l’amélioration du caractère inclusif des pouvoirs décisionnels de notre gouvernement ». Malheureusement, en présentant un budget qui abolit le Conseil consultatif, vous faites le contraire de ce que vous avez promis et réduisez au silence de façon efficace ce qui avait été une voix forte pour les femmes au Nouveau-Brunswick.

Le Conseil consultatif a été établi en 1977 en tant qu’organisme autonome afin de lui permettre d’être un défenseur indépendant pour les femmes de la province. Au fil des ans, le Conseil a soulevé de nombreuses questions importantes pour les femmes, dont l’équité salariale, les services de garde, le harcèlement et la violence faite aux femmes. Le Conseil a fourni de la recherche et des ressources inestimables aux groupes et aux personnes de la collectivité afin de faire avancer l’objectif de l’égalité des femmes. Il a également fourni des conseils au gouvernement sur les lois et les politiques affectant les femmes et sensibilisé la population sur les obstacles auxquels les femmes sont confrontées dans leurs lieux de travail et leurs collectivités.

Nous exhortons votre gouvernement à reconsidérer cette décision d’éliminer le Conseil consultatif sur la condition des femmes afin de lui permettre de continuer son fier héritage au nom des femmes du Nouveau-Brunswick.

Nous vous prions d’accepter, Monsieur le premier ministre, l’expression de nos sentiments distingués.


Le président national,

Paul Moist