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Les paramédics ambulanciers de la Colombie-Britannique n’effectuent que leurs quarts réguliers à leurs postes d’ambulances et à leurs opérateurs principaux depuis 18h vendredi. « Il est temps d’agir pour protéger notre santé et notre sécurité », affirment-ils.

La décision a été prise après que la direction des services ambulanciers de la C.-B. eut nié qu’il y ait pénurie de personnel. Les paramédics soutiennent pour leur part que des milliers de postes restent vacants à l’échelle de la province. En conséquence, les paramédics sont surchargés de travail et le niveau de personnel des services ambulanciers est dangereusement bas. Les paramédics demandent depuis longtemps au gouvernement de pourvoir ces postes.

Le gouvernement a d’ailleurs rejeté une offre qui aurait permis de régler un conflit de travail qui s’éternise, car depuis le 1er avril, les 3 500 paramédics en grève de la Colombie-Britannique sont soumis à une loi sur les services essentiels.

John Strohmaier, président des paramédics ambulanciers de la Colombie-Britannique, a annoncé le plan à plus de 500 paramédics et sympathisants rassemblés devant l’Anneau olympique de Richmond, à l’heure du midi.

Paul Moist, président national du SCFP, a déclaré à la foule que, contrairement à la Colombie-Britannique, d’autres provinces ont pu négocier avec les paramédics des ententes basées sur le respect et la reconnaissance des services vitaux que ceux-ci fournissent.

Barry O’Neill, président du SCFP-C.-B., a offert aux paramédics l’appui de ses 80 000 membres en Colombie-Britannique. « Le gouvernement libéral doit cesser de mettre en péril les paramédics et la population et doit régler ce conflit », a affirmé M. O’Neill. Ce dernier a ajouté que les services ambulanciers étaient « à leur plus bas » depuis l’arrivée au pouvoir les libéraux, en 2001.

L’offre de règlement proposée par le syndicat cette semaine reposait sur une hausse salariale de 3 pour cent et un ajustement au marché du travail de 1,2 pour cent (équivalant à ce que le gouvernement provincial a accordé dernièrement aux infirmières), ainsi que sur une prime à la signature unique comme celle qu’ont reçue tous les autres syndicats du secteur public de la province. L’élément le plus important pour les paramédics est la nomination d’un commissaire d’enquête pour faire toute la lumière sur l’état des services ambulanciers.