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Paul Moist, président du SCFP, a présenté un acompte sur un don de soutien à la grève des travailleurs des transports d’Ottawa devant une centaine de piqueteurs qui en sont à leur 42e journée de grève.

« Nous sommes ici pour vous appuyer, tout comme le SUT nous a toujours appuyés, a déclaré Paul Moist. Si le maire Larry O’Brien réussit à vous soutirer ces concessions, alors d’autres employeurs voudront les soutirer aussi aux membres du SCFP, dans toutes les villes du Canada. »

Sur un ton ironique, M. Moist a affirmé que la grève – déclenchée parce que la direction veut modifier des règles d’horaire en place depuis dix ans – devrait en fait porter le titre de « grève Larry O’Brien ».

Il a souligné que les chauffeurs d’OC Transpo gagnent moins que les chauffeurs des huit plus grandes villes du Canada et que ces mêmes villes accordent des étalements d’horaire moins grands et garantissent plus d’heures de travail qu’à Ottawa.

Randy Graham, vice-président du SUT, a balayé du revers de la main les affirmations des représentants d’OC Transpo qui soutiennent qu’il faudra deux mois avant la reprise complète du service d’autobus lorsque la grève prendra fin.

« Nous avons eu une grève en 1999 et, lorsqu’elle s’est terminée, les autobus étaient de retour dans les rues deux jours plus tard », a-t-il précisé.