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Les dirigeants du SCFP national ont envoyé cette lettre au président de la Corée du Sud et au commissaire de police, le 7 août 2008.

 

Il y a environ dix jours, le gouvernement de Corée du Sud a émis des mandats d’arrestation à l’endroit des leaders du mouvement syndical du pays. Parmi les personnes visées, il y avait les plus importants dirigeants de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU) et de syndicats affiliés.

 

Le vice-président du KCTU, qui a été arrêté par la police, est actuellement détenu à la centrale de police de Yougdeungpo. Les autres sont toujours en liberté. La police a cerné les quartiers généraux du syndicat à Séoul.

 

Le “crime” dont on accuse ces dirigeants syndicaux est d’avoir appelé à une grève générale au début du mois de juillet. Le gouvernement sud-coréen, au mépris des droits de la personne universellement reconnus (incluant les conventions de l’OIT), a décrété que cette grève était illégale.

 

Nous vous prions instamment de cesser la répression contre le KCTU et ses affiliés, de relâcher les personnes détenues et d’annuler les mandats d’arrestation. Et nous demandons à votre gouvernement de respecter les droits syndicaux fondamentaux, notamment le droit de grève.

 

Nous vous incitons, de plus, à appliquer entièrement les recommandations du Comité de l’Organisation internationale du travail sur la liberté d’association et de garantir la liberté de réunion et le droit à la dissidence de la population.

 

Nous invitons également nos 570 000 membres à envoyer un message de protestation à l’adresse suivante : http://www.labourstart.org/kctu.