Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Début de la construction du nouveau siège social du SCFP national

Le SCFP a entrepris cette semaine la construction de son nouveau siège social national à Ottawa.

« Aujourd’hui, nous amorçons un nouveau chapitre emballant de l’histoire de notre syndicat », a déclaré le président national, Paul Moist.

Les nouveaux bureaux seront situés à l’angle du chemin Tremblay et du boulevard St. Laurent dans le quartier Est de la ville. Ils abriteront les 153 membres du personnel du SCFP national et les 14 membres du personnel, bureau d’Ottawa du SCFP. Le coût de ce projet est de 20 millions de dollars. Le SCFP s’attend à intégrer ses nouveaux locaux à l’automne 2007.

« Ce bâtiment dernier cri et vert procurera tout l’espace et les services dont notre personnel a besoin pour servir nos membres et pour que notre syndicat puisse y poursuivre sa croissance », a pour sa part déclaré le secrétaire-trésorier national, Claude Généreux.

Les bâtiments du 21, rue Florence et du 20, rue James qu’occupent le SCFP depuis 1980 au centre-ville d’Ottawa ne suffisent plus à ses besoins. Après avoir étudié diverses possibilités, dont celle de réaménager et d’agrandir les locaux actuels, c’est l’achat d’un terrain et la construction d’un nouveau bâtiment sur mesure qui a été choisi comme étant la solution la plus pratique et la plus économique.

Parmi les caractéristiques de ce nouvel édifice, notons :

  • 82 000 pieds carrés d’espaces de bureau répartis sur 5 étages.
  • Il s’agira de l’un des rares projets de bâtiments de la ville d’Ottawa construit selon les normes du Système d’évaluation des bâtiments écologiques pour des nouvelles constructions et des rénovations importantes du Conseil du bâtiment durable du Canada.
  • Un jardin et des espaces verts durables.
  • Salle aménagée pour les conférences de presse, d’autres activités médiatiques et vidéoconférences.
  • Accès facile au réseau de transport en commun.
  • Conception facilitant l’accès aux personnes handicapées.

Les partenaires du SCFP dans ce projet sont le bureau d’architectes Bryden Martel d’Ottawa, les chargés de projet sont Jackson-Brown et Associés, et l’entrepreneur général est Massicotte Construction Ltée. Les services d’ingénierie sont assurés par le groupe Ainley et Genivar.

Centraide remercie les membres du SCFP

Les membres du SCFP ont donné plus de 1 million de dollars à Centraide cette année. Mais comme ils donnent généralement par l’entremise de leur lieu de travail, de leur section locale ou d’autres organisations, leurs contributions à cet organisme caritatif n’ont jamais été reconnues – jusqu’à maintenant.

Le conseiller syndical de Centraide, Ken Clavette, a remis au président national, Paul Moist, une plaque commémorative soulignant la contribution de cette année des membres du SCFP à Centraide.

« Parce que leurs dons proviennent de tant d’endroits différents, les membres du SCFP n’apparaissent généralement pas à notre tableau d’honneur a dit M. Clavette au personnel et aux membres du Conseil exécutif national du SCFP. Nous avons pris les mesures requises pour corriger cette situation et enfin reconnaître la générosité des membres du SCFP. »

Le SCFP-Colombie-Britannique a l’eau comme point de mire

Des membres du SCFP faisaient partie des 650 participants à la conférence Water in the City qui avait lieu à Victoria du 17 au 20 septembre. Cette conférence réunissait des gens qui participent aux décisions touchant l’eau, soit des hommes et femmes politiques, des travailleurs de l’eau et des membres de la communauté environnementale.

Le SCFP-Colombie-Britannique était l’un des principaux partenaires de l’événement. Le kiosque de l’eau du SCFP a été l’un des points d’intérêt de la conférence. Les délégués y prenaient des bouteilles d’eau, des macarons et de l’information sur la protection des systèmes publics d’eau et d’égouts.

La campagne Eaux Aguets du SCFP sur l’Île de Vancouver a commandité la participation à la conférence de trois participants de la collectivité. Alors que plusieurs membres du SCFP assistaient à la conférence au nom de leur municipalité, la section locale 1048 à la ville de Prince George y a aussi dépêché deux délégués de son propre chef.

Dave Smith, travailleur de l’eau à la ville de Prince George, a déclaré que sa section locale veut demeurer informée de ce qui se passe dans l’ensemble de la province et être prête à se mobiliser pour que tous les services d’eau et d’égouts de la ville demeurent publics si la situation l’exige.

M. Smith est à l’emploi de la ville depuis 12 ans et il affirme que, comme de nombreuses collectivités, Prince George devra réparer et remplacer son infrastructure dans un avenir pas très éloigné. Il a souligné que la ville est actuellement à améliorer son approvisionnement en eau et qu’elle a installé l’un des plus importants puits de captage en Amérique du Nord.

Un autre participant à la conférence était Justin Schmid, président de la section locale 374 du SCFP, qui représente les employés de plusieurs collectivités du sud de l’île de Vancouver. M. Schmid a souligné que la participation du SCFP à cette conférence était très importante.

« Nous avons établi de nombreux contacts avec des militants de l’eau et des techniciens spécialisés, a souligné M. Schmid. Plusieurs participants membres du SCFP ont affirmé avoir grandement apprécié la présence du SCFP à la conférence. Le SCFP-Colombie-Britannique a aussi été l’un des présentateurs de l’événement du 16 septembre : « L’eau un droit de la personne – Les guerriers de l’eau pour la vie ». Ses partenaires étaient la Première Nation Halalt et le Conseil des Canadiens.

Plus de 200 participants et conférenciers ont exploré les nombreux aspects de la privatisation de l’eau et des luttes des Premières Nations pour conserver le contrôle de leurs systèmes d’eau et d’égouts.

Willie Seymour de la Première Nation Halalt a présidé cet événement. Parmi les conférenciers invités il y avait Maude Barlow, présidente du Conseil des Canadiens, qui a parlé de l’importance de la protection des systèmes publics d’eau. Il y avait aussi Rodger Oakley de la campagne Eaux Aguets de l’île, le chef James Thomas de la Première Nation Halalt et le chef Gary John de la Bande de Seaton Lake.

Les membres de l’Université Carleton sur le piquet pour accélérer les négociations

Les adjoints à l’enseignement et les chargés de cours à l’Université Carleton d’Ottawa ont tenu un piquet d’information cette semaine afin de faire pression pour que la négociation débloque.

« La direction de Carleton a refusé de s’asseoir à la table pour négocier un contrat de travail et nous craignons qu’elle soit à préparer le terrain en vue d’un lock-out », dit Jessica Squires, présidente de la section locale 4600 du SCFP qui représente 1 700 adjoints à l’enseignement et chargés de cours à l’université.

Le contrat des membres est échu depuis le 31 août 2006. « Il y a maintenant 100 jours que les membres tentent d’amener l’employeur à la table et il n’est toujours pas venu s’asseoir avec nous », dit John Gillies, conseiller syndical du SCFP. Le piquet d’information faisait la lumière sur les enjeux de la négociation et avertissait les étudiants qu’un conflit de travail était imminent à Carleton. Les professeurs et les autres membres du corps enseignant qui sont déjà en médiation avec la direction ainsi que les étudiants ont manifesté leur appui.

Crise de relations de travail pour des femmes en crise

La section locale 4393 du SCFP qui représente les travailleuses de la maison Women in Crisis de Guelph-Wellington entreprendront une médiation le 27 septembre, dans un dernier effort pour éviter la grève ou le lock-out dans les sept établissements de ce refuge pour femmes. Les travailleuses se battent contre des demandes de concessions et le refus de l’employeur d’aborder le problème de la santé et sécurité au travail.

« La direction doit faire preuve de leadership et assurer un environnement de travail sécuritaire pour les travailleuses et les clientes, dit la conseillère syndicale du SCFP, Jill Smyth. Les travailleuses des services conseil et de soutien à des femmes violentées doivent être en mesure de se sentir en sécurité sur leur lieu de travail. »

Les travailleuses se sont prononcées dans une proportion de 96 % en faveur du déclenchement de la grève si une entente ne peut être conclue.

La direction demande diverses concessions, elle veut notamment enlever les congés pour décès, cesser de payer les travailleuses lorsqu’elles participent à des rencontres syndicales-patronales et diminuer le nombre de congés de maladie. Elle refuse aussi de tenir compte des problèmes en matière de santé et sécurité.

« Les enjeux en matière de santé et sécurité doivent être réglés, dit Mme Smyth. La direction a la responsabilité d’assurer un environnement de travail libre de tout harcèlement et de violence physique et psychologique. Malheureusement, cet employeur refuse de s’acquitter de cette responsabilité. Les questions de santé et sécurité prennent encore plus d’importance dans un refuge pour femmes, parce que nos membres s’occupent de clientes qui demandent un refuge pour fuir un environnement violent. »

Les 35 travailleuses assurent, dans la région de Guelph, des services conseil et de soutien pour des femmes et des enfants violentés. Elles sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2006.

« Les négociateurs de la direction doivent prendre la médiation au sérieux et ils doivent s’asseoir à la table prêts à discuter des points en litige, dit encore Mme Smyth. Sinon, le refuge devra faire face à un conflit de travail qui nuira à nos clientes et à nos collectivités. »

Nouvelle convention collective pour le personnel de soutien de l’UQTR

Le personnel de soutien de l’Université du Québec à Trois-Rivières vient de signer une nouvelle convention collective avec l’employeur.

Denise Béland, présidente de la section locale 1800 du SCFP s’est dite satisfaite de cette nouvelle entente. « Les changements obtenus sont positifs pour nos membres, particulièrement ceux qui ont un emploi précaire ». Elle a aussi salué la solidarité manifestée envers les travailleurs de bureau par les autres travailleurs universitaires représentés par la même section locale, notamment les gens de métier et le personnel technique.

La nouvelle entente sera en vigueur jusqu’au 31 mai 2008.

Le SCFP souhaite la bienvenue à la nouvelle ministre de l’Éducation de l’Ontario

La nouvelle ministre de l’Éducation de l’Ontario, Kathleen Wynne, a de l’expérience à titre de parent, de militante et de syndic, ce qui pourrait faire une différence dans les écoles ontariennes, dit le SCFP.

Mme Wynne remplace Sandra Pupatello qui a été mutée au Développement économique lors du remaniement ministériel de la semaine dernière.

« Cette nomination pourrait mener à une nouvelle relation plus positive entre ce gouvernement et le personnel de soutien du milieu de l’éducation », a affirmé le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan.

« Mme Wynne sera mieux à même d’apprécier le difficile travail effectué par les syndics pour la défense de l’éducation publique dans nos collectivités. Elle a vécu l’expérience de composer avec une formule de financement de l’éducation inflexible qui est incapable de répondre aux besoins des grands conseils scolaires urbains, pas plus d’ailleurs qu’à ceux des conseils du Nord et des régions rurales », a ajouté M. Ryan.

« Nos recherches préliminaires indiquent un manque à gagner d’au moins 300 millions pour 2006-2007, affirme Frank Ventresca, président du Comité de coordination des Conseils scolaires de l’Ontario (CCCSO). Les conseils scolaires réagissent au manque de financement par des licenciements, des abandons de programmes et en puisant dans les réserves accumulées. »

Depuis que la formule a été mise en place, le SCFP et le CCCSO dénoncent l’insuffisance de financement pour le personnel de soutien.

En raison d’une distinction artificielle entre le financement destiné aux salles de classe ou à l’extérieur des salles de classe et de l’absence d’une politique claire pour le financement des emplois de personnel de soutien, c’est le personnel de soutien qui supporte l’essentiel des conséquences de ce manque de financement.

« Tous nos membres ont été touchés, dit M. Ventresca. Les adjoints à l’enseignement et les bibliotechniciens ont vu le nombre de leurs heures de travail diminuer au cours des dernières années. De plus en plus, on leur demande de superviser les étudiants afin que les enseignants puissent utiliser le temps de préparation qu’ils ont négocié. »

Les budgets pour les secrétaires, les techniciens en informatique et le personnel administratif ont été étirés à leur extrême limite. L’entretien des bâtiments a été retardé au point où plusieurs écoles sont maintenant dans un état lamentable et les compressions effectuées au sein du personnel de conciergerie ont mené à une diminution des normes en matière de propreté et de sécurité.

« Nous espérons rencontrer la nouvelle ministre le plus tôt possible afin de lui faire part de nos inquiétudes, dit M. Ventresca. Malgré nos demandes répétées, la ministre précédente ne nous a jamais rencontrés et aucun représentant du gouvernement n’a assisté à notre conférence annuelle du printemps dernier à Hamilton. »

Le SCFP représente 45 000 travailleurs de l’éducation en Ontario.

Des travailleurs des soins prolongés de Cape Breton ratifient une nouvelle entente

Les travailleurs des soins prolongés de deux établissements de Cape Breton ont ratifié un nouveau contrat.

Les membres de la section locale 3513 du SCFP à la Résidence Braemore et de la section locale 3008 à Resi Care se sont prononcés par vote en faveur de l’acceptation de ces ententes.

Les deux groupes votaient sur une entente de principe conclue entre le syndicat et le gouvernement provincial au nom des quelque 1 000 membres à l’emploi des Centres résidentiels pour adultes, des établissements de soins pour bénéficiaires internes et des foyers de groupes de Nouvelle-Écosse.

Le groupe de la maison Braemore est constitué de 130 travailleurs des soins en établissement, de l’entretien et de buanderie, de diététiciens, de responsables des programmes de développement, et d’ergothérapeutes. Le groupe de Resi Care est composé de 100 travailleurs en réadaptation en établissement.

La section locale 5500 du SCFP ratifie une nouvelle entente de trois ans

La section locale 5500 du SCFP qui représente 130 superviseurs du transport en commun, superviseurs de garage et agents de sécurité à la Commission de transport régionale d’Ottawa-Carleton a ratifié une nouvelle convention collective de trois ans avec la ville.

La nouvelle convention collective s’appliquera rétroactivement au 1er avril 2005 et sera en vigueur jusqu’au 31 mars 2008.

L’entente a été conclue à la suite de deux jours de pourparlers avec l’aide d’un conciliateur fédéral et de deux autres journées de négociation avec un médiateur fédéral.

Les points saillants de cette entente sont des ajustements de salaire de 3 % pour chacune des années de l’entente, une meilleure assurance pour les soins des yeux, une nouvelle indemnité pour les convocations en audience, des améliorations aux clauses d’ancienneté et un congé payé par l’employeur pour les congrès syndicaux.

La Société d’aide à l’enfance de Hamilton doit mettre fin à ses pratiques de travail à deux vitesses

Le SCFP avertit la Société d’aide à l’enfance de Hamilton en Ontario qu’elle doit mettre fin à ses pratiques de travail à deux vitesses qui touchent 60 travailleurs de bureau.

Les travailleurs tentent de conclure une convention collective qui leur assurera les mêmes avantages sociaux que ceux dont profitent les autres travailleurs de la société.

« Il s’agit d’une question d’équité et de respect dit Cheri Dobbs, conseillère syndicale du SCFP. Le personnel de bureau, tout comme les travailleurs de l’aide à l’enfance sont là pour aider les clients qui ont besoin des services de l’agence. Il n’y a aucune raison pour qu’ils soient traités différemment par la direction. Après tout, ils font partie de la même équipe, ils travaillent pour le même employeur et offrent des services aux mêmes clients. »

Les travailleurs se battent contre la pratique actuelle de l’employeur consistant à offrir des avantages sociaux moindres aux travailleurs de bureau qu’aux autres travailleurs de l’agence. La convention collective de ces travailleurs est échue depuis le 31 mars 2006. Une session de conciliation était prévue pour le 21 septembre.

« Il est inacceptable qu’un employeur traite son personnel de bureau comme des citoyens de seconde classe, dit Mme Dobbs. La direction doit venir en conciliation disposée à régler les enjeux relatifs à ces pratiques de travail à deux vitesses. Sinon, nos membres devront avoir recours à des moyens de pression qui seront nuisibles aux clients et à l’agence. »

Mandat de grève fort aux Services résidentiels communautaires Highland

Si des doutes subsistaient quant à la détermination des employés des Services résidentiels communautaires Highland de New Glasgow en Nouvelle-Écosse de faire cesser la pratique voulant qu’ils effectuent la moitié de leur quart de nuit gratuitement, un deuxième vote de grève devrait les dissiper pour de bon.

« Selon les lois du Travail de la province, un vote de grève n’est valide que pour six mois, dit la porte-parole de la section locale 2330 du SCFP, Margie Daley. Ce délai étant expiré, nous avons tenu un autre vote de grève. Le premier appuyait la grève à 80 %. Le plus récent a récolté un taux d’approbation de 91 %. Nos membres sont déterminés à mettre un terme à cette pratique injuste. »

Mme Daley affirme que cette pratique de l’agence consistant à ne payer que 5 des 10 heures que durent un quart de nuit devrait être illégale.

« Ce qui rend les choses encore pires est que les employés possédant les mêmes qualifications et effectuant le même travail dans des maisons financées par les Centres résidentiels pour adultes sont rémunérés pour la totalité de leur quart de travail. Mais les deux agences reçoivent leur financement de la même source, le ministère des Services communautaires. C’est totalement insensé. »

La section locale 2330 prépare une campagne publique pour l’ensemble de la région afin de dénoncer cette pratique injuste.

Un dirigeant du mouvement étudiant français prendra la parole à une rencontre des travailleurs d’université du SCFP

L’étudiant et militant français, Bruno Julliard, prendra la parole à l’occasion de la rencontre nationale des travailleurs d’université du SCFP qui aura lieu à Montréal du 12 au 14 octobre.

M. Julliard est le président de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), le plus important regroupement étudiant de France. Il a été l’un des principaux militants de l’opposition à la Loi sur le Contrat de première embauche que la France a tenté d’adopter en mars 2006.

M. Julliard a condamné le Contrat de première embauche (CPE), qui rendait plus facile le congédiement sans motif valable par les entreprises françaises de tous les employés de moins de 26 ans.

Convaincu que le CPE transformerait la jeunesse d’aujourd’hui en une génération de travailleurs jetables, M. Julliard a dépêché des militants sur les campus universitaires afin de susciter des appuis tout en concluant des alliances entre les syndicats étudiants et les syndicats ouvriers.

Il prendra la parole à l’hôtel Reine Élizabeth de Montréal le 12 octobre à 19 h.