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Malgré la sévère tempête de neige qui sest abattue sur le Québec, entre 3 000 et 4 000 personnes se sont déplacées pour aller manifester devant lhôtel du Parlement, en fin daprès-midi. La manifestation voulait dénoncer l’adoption de nombreux projets de loi antisyndicaux et antisociaux par le gouvernement Charest qui, comme on le sait, a décidé de recourir au bâillon pour faire taire lOpposition officielle, au mépris des règles démocratiques.

Le mauvais temps aura causé des maux de tête aux responsables de lorganisation de cette journée. Plusieurs transporteurs ont refusé à leurs autobus de prendre la route, tandis quune quarantaine dautres d’autocars ne se sont pas arrivés à destination. Cest dire la détermination qui animait les syndiqués.

La manifestation a malgré tout commencé vers 16 h 30. Peu de temps après, plusieurs manifestants ont levé les barrières mises en place pour les contenir. Plusieurs centaines de manifestants en ont alors profité pour gravir les escaliers menant à la porte principale du parlement. Lescouade anti-émeute de la Sûreté du Québec sest regroupée en haut des marches, devant lédifice. Des responsables du service de sécurité de la FTQ sont intervenus à plusieurs reprises pour calmer lardeur de certains manifestants. Finalement, ceux-ci se sont arrêtés sur le parvis de lédifice. La manifestation sest déroulée dans le calme et on ne déplore aucun incident notable. Le tout s’est terminé vers 18 h 45.

Signalons que, contrairement aux manifestations précédentes, laction daujourdhui était organisée par les six grandes organisations syndicales québécoises : la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) et la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ). En moins de deux mois, Jean Charest aura réussi, bien malgré lui, à créer une unité syndicale comme on ne la pas vue souvent au Québec.

Les six leaders des centrales syndicales ont pris la parole à tour de rôle et ont dénoncé l’attitude cavalière du gouvernement libéral.

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