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Deepan Budlakoti est natif d’Ottawa. Le gouvernement canadien l’a rendu apatride. Il a révoqué sa citoyenneté après que celui-ci ait eu des démêlés avec la justice à un jeune âge. Il risque maintenant d’être déporté en Inde, un pays où il n’a jamais vécu, où il n’a pas de famille et dont il n’est pas citoyen.

Selon Amnistie internationale, « la position du Canada, en refusant de reconnaître la citoyenneté canadienne de M. Budlakoti, va à l’encontre des obligations du pays en matière de droits internationaux de la personne, en ce qui a trait à l’apatridie. De plus, elle mène à d’autres violations des droits de la personne. »

Le gouvernement du Canada utilise le cas Deepan pour soutenir son intention de modifier les règles de la citoyenneté canadienne. Il a l’intention de transformer le droit à la citoyenneté en un privilège révocable à sa guise. Il s’agit d’un exemple injuste de « double peine » qui coïncide avec l’adoption du projet de loi C-24 « Loi renforçant la citoyenneté canadienne », qui facilite la révocation de la citoyenneté de quiconque peut être déporté vers un autre pays, comme les personnes ayant une double citoyenneté.

L’établissement de droits du citoyen à deux vitesses dans notre pays pourrait entraîner une hausse de la criminalisation des communautés ethniques et saper notre capacité à se mobiliser pour une cause ou à poser des gestes politiques, par peur d’être privé de ses droits.

Pour en savoir plus sur le projet de loi C-24, consultez ce site (en anglais seulement) : http://faircitizenshipcampaign.ca/.

La lettre du SCFP au ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration se trouve ici.