Le SCFP se réjouit de la décision historique rendue par la Cour internationale de justice (CIJ), qui demande au gouvernement d’Israël de « faire tout en son pouvoir » pour empêcher un génocide à Gaza et de s’assurer que ses représentant(e)s s’abstiennent de toute incitation au génocide.  La CIJ est l’organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elle tranche, conformément au droit international, les différends d’ordre juridique qui lui sont soumis par les États.

Le gouvernement sud-africain a porté l’affaire devant la CIJ, en accusant Israël de commettre des actes de génocide contre des Palestinien(ne)s dans la bande de Gaza. Dans sa décision, la CIJ a estimé qu’il y avait suffisamment de preuves pour aller de l’avant.  La décision initiale de la CIJ permet de mettre en place des mesures provisoires pour freiner Israël et protéger les Palestinien(ne)s contre de nouvelles violences.

Le SCFP est déçu que la CIJ n’ait pas appelé à un cessez-le-feu qui s’impose de toute urgence. Depuis que le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre 2023, plus de 25 000 Palestinien(ne)s ont été tué(e)s par Israël à Gaza, des dizaines de milliers ont été blessé(e)s, et plus d’un million de personnes ont été déplacées. 

En tant que signataire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations unies, le Canada a l’obligation et le devoir de prévenir et de punir le crime de génocide où qu’il se produise.

Le SCFP demande au gouvernement du Canada de prendre les mesures suivantes :

  • Prendre toutes les dispositions nécessaires afin qu’Israël respecte la décision de la CIJ.
  • Imposer un embargo sur les armes à Israël.
  • Appeler à un cessez-le-feu permanent.