caméra de surveillanceLe plus grand syndicat du CISSS de la Montérégie-Ouest déplore un incident de surveillance abusive par caméra qui s’inscrit dans un contexte de relations de travail excessivement difficiles. Récemment, la section locale 3247 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a découvert qu’une caméra avait été installée sans motif valable, donc illégalement, dans le bureau des ouvriers de maintenance d’un CHSLD.

Sous la pression syndicale, l’employeur a retiré cette caméra et affirmé qu’il n’en cautionnait pas l’installation. Le gestionnaire responsable de cet excès a été réaffecté, mais supervise toujours d’autres membres du SCFP 3247.

« On ne peut pas dire que la confiance règne dans le milieu de travail de ce cadre fautif. Ce n’est pas une manière de clore l’incident et de repartir sur de bonnes bases. Nous croyons que ce gestionnaire ne devrait plus avoir la responsabilité immédiate de nos membres », de commenter Simon Beaulieu, président du SCFP 3247.

« Il faut aussi comprendre que depuis des mois et même des années, les relations de travail sont difficiles et conflictuelles au CISSSMO, c’en est anormal. Les dossiers sont beaucoup trop judiciarisés. Il y a trop de recours à l’arbitrage et pas assez de choses réglées en relations de travail. C’est certain que tout ça a des impacts sur le moral des troupes et sur l’efficacité du CISSSMO. Encore une fois, nous lançons un appel à un changement de cap », d’ajouter Simon Beaulieu.

Malgré tout cela, le syndicat souligne que fort heureusement, sur toutes les questions touchant directement à la crise sanitaire de la COVID-19, le dialogue patronal-syndical est efficace et productif.

Au CISSS de la Montérégie-Ouest, le SCFP 3247 représente quelque 4300 membres dans la catégorie 2, personnel paratechnique, services auxiliaires et métiers, et la catégorie 3, personnel de bureau, techniciens et professionnels de l’administration.