Le syndicat représentant les 4500 chauffeurs d’autobus, opérateurs de métro, agents de station et chauffeurs du transport adapté de la Société de transport de Montréal (SCFP 1983) croit toujours à la négociation.

« On travaille sans relâche pour venir à bout de cette négociation. On n’est pas loin d’une entente. Nous avons encore du temps avant samedi. La balle est dans le camp de la STM. La grève prévue pour ce samedi et dimanche peut encore être évitée », de dire Frédéric Therrien, président du SCFP 1983.

Il est important de rappeler qu’historiquement les négociations entre le SCFP et la STM se sont toujours réglées avec une entente de principe. Les conflits sont donc rares. Si la grève a lieu en fin de semaine, ce sera une grève historique, car ces travailleuses et travailleurs de la STM n’auront fait qu’une seule journée de grève en près de 40 ans.

Sous-financement chronique du transport en commun

Depuis son arrivée au pouvoir, la CAQ a systématiquement sous-financé le transport collectif, mettant les sociétés de transport dans une position intenable.

« François Legault et Jonatan Julien ont toutes les cartes en main pour dénouer cette impasse. Je fais la même plaidoirie envers la nouvelle mairesse de la Ville de Montréal, madame Soraya Martinez Ferrada. Mettez le peu qu’il faut pour arriver à une entente pour assurer la pérennité du transport collectif de la plus grande ville du Québec », de déclarer Magali Picard, présidente de la FTQ.