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31 décembre 2014

BURNABY – Les 126 employés de gare de triage œuvrant chez Southern Railway (SRY) ont reçu une nouvelle dont ils ne voulaient pas en ce dernier jour de l’année : l’employeur les mettra en lock-out dans 72 heures.

Cet avis de lock-out fait suite au rejet, hier, de l’offre finale de l’employeur par les membres du SCFP 7000. Les syndiqués ont rejeté l’offre à 91 pour cent des voix. SRY sera en position de lock-out le samedi 3 janvier 2015 à 11 h 05.

« Nous espérions conclure une entente juste et raisonnable par la voie de la négociation, explique le président du SCFP 7000, Bill Magri, mais l’entreprise persiste à refuser de s’intéresser à nos préoccupations. Elle remet constamment sur la table une proposition truffée de concessions. C’est ce refus de négocier qui a poussé nos membres à se prononcer, le 22 novembre, à 98 pour cent en faveur de moyens de pression. »

Selon M. Magri, l’employeur cherche à faire adopter son « plan d’urgence » afin de poursuivre ses opérations. M. Magri précise que le SCFP 7000 avait averti les autres syndicats affectés et les affiliés de la Fédération du travail de la Colombie-Britannique de la possibilité d’un lock-out. Il ajoute que l’employeur a été prévenu contre le recours aux briseurs de grève : « Selon le Code des relations de travail de la C.-B., en période de grève ou de lock-out, il est illégal de détourner les tâches de l’unité de négociation. Ainsi, pendant le lock-out, nous demandons évidemment à la clientèle et aux autres de respecter les piquets de grève, mais nous réclamons aussi le soutien du syndicat des Teamsters, des débardeurs, des travailleurs maritimes, des travailleurs céréaliers, des métallos, d’UNIFOR et de tous les syndicats dont on demande aux membres de transporter des marchandises “interdites”. »