Rory Gill, président du SCFP-Alberta, a réagi à certains aspects du budget provincial déposé jeudi.

Financement de l’éducation :

« Le gouvernement a augmenté le financement de l’éducation, mais cela reste insuffisant pour couvrir les inscriptions croissantes et l’inflation. L’augmentation devrait être de 6,8 %, tandis qu’elle n’est que de 4,5 %. L’éducation en Alberta continuera de se détériorer.

Depuis quatre ans, l’Alberta affiche les dépenses en éducation les plus faibles au Canada.

Les grèves risquent donc de se poursuivre et de s’étendre à d’autres districts scolaires. Le gouvernement ne semble pas se soucier du fait que le personnel de soutien scolaire touche des salaires de misère, après une décennie sans augmentation digne de ce nom. »

Baisse d’impôt :

« Une baisse d’impôt, c’est bien, mais ça ne change pas grand-chose pour le personnel de soutien qui gagne 34 500 $. On parle d’environ 13 $ par semaine. Ça ne permet pas de sortir de la pauvreté. Pendant ce temps, les plus riches des riches profitent d’allégements fiscaux colossaux, qui dépassent même ce que le personnel de soutien gagne en une année. »

Sur l’embauche de plus d’enseignant(e)s et de personnel de soutien :

« On accueille positivement les fonds alloués à l’embauche d’enseignant(e)s, de personnel de soutien et à l’accompagnement des enfants ayant des besoins particuliers. Cependant, ces fonds ne règlent pas le problème des bas salaires qui compliquent le recrutement du personnel de soutien. À Edmonton, la division des écoles publiques affiche à elle seule un taux de vacance de 10 % dans ces postes. Le gouvernement doit prendre des mesures pour remédier à ces bas salaires. »