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Consoeurs et confrères,

En général, 2014 a commencé du bon pied.

La semaine dernière, j’étais à Saskatoon, en Saskatchewan, pour assister au premier congrès de division du SCFP de l’année. Nos consoeurs et confrères de cette province sont aux prises avec un gouvernement bien décidé à manier le marteau législatif contre le pouvoir des syndicats, notamment en imposant sa loi sur les services essentiels qui affaiblit notre capacité à faire la grève et en privatisant le plus grand nombre de services possible. Nos membres sont déterminés à protéger tant les services que leurs droits.

Partout, les membres veulent assurer la reddition de comptes financière dans leur propre organisation. En janvier, j’ai eu le plaisir d’assister à « Dollars & Sense », une conférence destinée aux secrétaires-trésoriers et syndics des sections locales organisée par le SCFP-Ontario. Environ 250 dirigeants de sections locales ont participé à des ateliers pratiques axés sur les compétences, dont la consoeur Candace Rennick vous parlera plus en détail tout à l’heure. Les sujets abordés ont suscité beaucoup d’intérêt, tout comme la discussion d’experts sur l’utilisation des cotisations des membres à des fins d’action politique. Les autres régions devraient s’inspirer de cette activité.

Avec le confrère Paul, j’ai aussi assisté à une réunion des affiliés nord-américains de l’ISP, où nous avons parlé de notre expérience commune et consolidé nos liens avec nos syndicats affiliés des États-Unis.

Solidarité était le mot du jour lorsque les membres du SCFP se sont joints à ceux d’Unifor à Kitchener, en Ontario, pour appuyer la campagne de recrutement des travailleurs de Toyota, le 16 février. Comme beaucoup de nos propres membres, ces travailleurs veulent un syndicat afin de défendre la santé et la sécurité au travail et empêcher leur employeur d’imposer des salaires et des avantages sociaux à deux vitesses, injustes pour les jeunes travailleurs.

Notre assemblée publique avec les présidents des sections locales de tout le Canada a été un autre fait saillant de la nouvelle année. Nous avons parlé des activités à venir, notamment du Conseil national des secteurs, et du budget de 2014.

À notre dernière réunion du Conseil, où nous avons étudié et approuvé le budget, les membres du Conseil ont eu un aperçu de nos états financiers de 2013.

Comme prévu, nous avons terminé l’année avec un déficit d’exploitation net de 1 million de dollars. Cela peut sembler insignifiant pour un budget de plus de 177 millions de dollars, mais bien qu’il ne s’agisse pas d’une situation d’urgence, nous devons tenir compte de deux chiffres en particulier.

Les revenus de capitation sont inférieurs au budget de 1,7 million de dollars, même si le revenu total n’est inférieur au budget que de 745 000 $, grâce à des gains de placements plus élevés que prévu. Quant aux dépenses, elles étaient supérieures au budget de 3,2 millions de dollars, même si près des deux tiers de ces dépenses étaient financées à partir de fonds préalablement affectés.

Il n’est pas inhabituel de devoir faire des dépenses imprévues et non budgétées au cours d’une année. En 2013, par exemple, nous avons entrepris le projet Un monde plus juste, tant au SCFP qu’avec le Congrès du travail du Canada. Mais la croissance plus faible de nos revenus réduit notre coussin en cas d’imprévu.

Lorsque nous avons préparé le budget de 2014, nous avons examiné tous les postes budgétaires pour évaluer la surutilisation et la sous-utilisation des fonds au cours des dernières années. Des ajustements ont été effectués pour mieux tenir compte des dépenses réelles. Nous devons maintenant contrôler notre conformité au budget à mesure que l’année avance.

Même si la majeure partie des dépenses de la Caisse générale sont consacrées aux opérations, certains postes budgétaires sont destinés à l’organisation de campagnes, à des activités électorales ou à des éléments de l’orientation stratégique. Dans tous les cas, les divisions provinciales sont invitées à soumettre des plans pour être admissibles au financement. Dans l’évaluation des ces plans, nous tenons compte de la participation et de la mobilisation des membres, conformément au document d’orientation stratégique, qui prévoit le renforcement et l’édification de notre mouvement.

La même chose vaut pour la Caisse nationale de défense, qui a aussi dépassé de beaucoup le budget au cours des deux dernières années pour financer les campagnes à frais partagés. En 2014, nous avons l’obligation de respecter le budget de 2,6 millions de dollars, tout en veillant à ce qu’il y ait suffisamment d’argent toute l’année pour les campagnes entreprises par les sections locales et les divisions.

L’utilité et l’importance de ces campagnes ne font aucun doute. Les attaques politiques contre nos régimes de retraite et notre droit à la libre négociation collective, les difficiles

négociations dans un contexte d’austérité et la course mondiale au nivellement vers le bas nous frappent tous, d’un bout à l’autre du pays. Ces défis ont été soulignés dans nos réunions avec le personnel partout au pays en janvier et en février.

Nous avons aussi entendu dire que, petit à petit, le projet Un monde plus juste prend racine. La formation des dirigeants a eu lieu dans la plupart des régions du pays et beaucoup en sont maintenant à la formation des communicateurs. Et, à mesure que nous recevons des demandes de financement de campagnes à frais partagés, nous constatons que de plus en plus de sections locales intègrent les pratiques du projet Un monde plus juste à leurs plans de campagnes, centrées sur la motivation et la mobilisation des membres.

Ce sont toutes d’importantes activités qui nous incitent à faire preuve de prudence dans la gestion de nos finances.