Le Syndicat des agents de maîtrise de TELUS (SAMT), SCFP 5144, constate que de nouvelles coupures de personnel affecteront les travailleuses et travailleurs basés à Rimouski.
« TELUS n’a pas fait d’annonce publique, car elle est soucieuse de son image de marque. On nous dit que les emplois syndiqués du Québec sont de trop, mais la triste réalité, c’est qu’on dédouble notre travail à l’extérieur du Québec pour mieux justifier de nous l’enlever par la suite. C’est inacceptable! », a déclaré
Brian Leclerc, président du SAMT, section locale 5144 du SCFP.
Bien que ces suppressions de postes se fassent via des offres de départs volontaires, c’est une cinquantaine d’emplois de qualité, bien rémunérés qui partent vers l’étranger. Ces emplois délocalisés sont souvent implantés dans des États où les conditions de travail et les droits des salarié(e)s sont nettement inférieurs à ceux du Québec.
« Le fleuron rimouskois devient tranquillement un rafiot outre-mer! Les travailleuses et travailleurs du Québec subissent encore des réductions d’effectifs imposées par des décideurs de l’ouest du pays », d’ajouter le président du SAMT.
Les rapports financiers de TELUS démontrent qu’en dix ans, plus de 6800 bons emplois syndiqués ont été perdus au Canada alors que celle-ci créait 59 700 postes à l’extérieur du pays, soit par des acquisitions d’entreprises ou des transferts d’emplois canadiens à l’étranger. Au Québec, c’est 415 postes qui ont été retirés aux deux sections locales du SCFP pendant la même période.