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VICTORIA– Le budget provincial déposé aujourd’hui rate une belle occasion de rendre la vie plus facile aux Britanno-Colombiens, particulièrement à ceux qui vivent sous le seuil de la pauvreté. En même temps, il ajoute à la pression financière que subissent la classe moyenne et les parents qui travaillent, selon le président du SCFP-C.-B., Mark Hancock.

« Voici qu’encore une fois, a-t-il déclaré, les Libéraux provinciaux se servent des primes du Régime de soins médicaux et des sociétés d’État comme de cartes de guichet, tout en continuant de brader les biens publics afin “d’équilibrer” le budget. À la dernière campagne électorale, la première ministre avait promis que le “boum” du GNL placerait la province sur la voie d’une prospérité inégalée, mais en réalité, le gouvernement ne fait qu’espérer sans planifier. »

« Les Libéraux britanno-colombiens et Christy Clark sont bons pour parler de création d’emploi, poursuit-il, mais leurs propres chiffres prédisent une hausse du taux de chômage pour les trois prochaines années. Et ils investissent moins d’argent – pas plus – dans la formation des travailleurs dont nous aurons besoin plus tard. C’est insensé. »

Selon M. Hancock, les budgets de la santé et de l’éducation seront réduits au cours des trois prochaines années, tandis que les revenus issus des frais facturés aux individus dépassent maintenant ceux provenant de l’impôt des sociétés et des particuliers.

« Après 12 ans à flouer les citoyens les plus vulnérables, nous sommes heureux de constater une petite augmentation dans le financement des services d’intégration communautaire, ajoute-t-il, mais celle-ci n’est qu’une goutte d’eau nettement insuffisante si on souhaite améliorer les conditions de vie et de travail dans les installations d’intégration communautaire. »

Dans le budget 2014, le gouvernement libéral persiste à vendre au moins offrant les biens publics « surnuméraires », comme les écoles et les établissements de soins de santé. « Comme dans le dernier budget, poursuit M. Hancock, les Libéraux bradent nos actifs sans consulter les communautés touchées. On ne connaîtrait jamais le nombre d’emplois locaux ou d’occasions d’affaires, de croissance économique, que ces bâtiments auraient rendus possible. »

« Le ministre des Finances Mike de Jong qualifie son budget d’ennuyeux, mais, pour la classe moyenne et les familles à faible revenu qui en font les frais, c’est tout le contraire. »

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