Le Conseil des syndicats scolaires de la Nouvelle-Écosse (NSSBCU) appuie le SCFP 5047 et demande au gouvernement de revenir à la table de négociation avec le personnel de soutien scolaire de la région de Halifax. Les dirigeants de huit sections locales réunis en comité ont négocié une entente de principe avec le gouvernement en avril. La section locale de la région de Halifax était la seule à rejeter l’entente.
« Nous avons de nouveau présenté l’entente de principe à nos membres de la province pour leur permettre de s’exprimer sur cette question », a déclaré Lisa DeMolitor, vice-présidente du NSSBCU et un chauffeur d’autobus au Centre d’éducation régional de Tri-County. « Les membres de la section locale 5047 ont rejeté l’entente de principe parce qu’elle ne répondait pas à leurs besoins. Ils avaient le droit de le faire. Les employé(e)s de soutien scolaire de toute la province le savent, et nous appuyons les membres du SCFP d’Halifax dans leur combat pour obtenir quelque chose qui leur convient mieux. »
Les sections locales des employé(e)s de soutien de la province couvrent différentes classifications selon la région. À l’extérieur de Halifax, cette liste comprend des chauffeurs d’autobus, des employé(e)s de cafétéria, des gens de métier, des nettoyeurs, des responsables de l’entretien paysager, des employé(e)s d’entretien, des technologues et bien d’autres, en plus des adjoints aux programmes éducatifs, des éducatrices de la petite enfance, des employé(e)s de soutien aux étudiants et des employé(e)s de bibliothèque qui constituent la plupart des membres de la zone métropolitaine. Dans la région de Halifax, bon nombre de ces employé(e)s sont soit membres d’un autre syndicat, soit non syndiqués si les services (comme le transport des étudiants) sont confiés à des entreprises privées à but lucratif.
« Le gouvernement a déclaré qu’il avait traité toutes les demandes que nous avions présentées à la table de négociation, et ce n’est pas vrai », a déclaré Lisa deMolitor. « Il y a encore beaucoup de questions à traiter, surtout pour nos membres de la région de Halifax. Si le gouvernement ne fournit pas les fonds nécessaires pour régler ce contrat, il va se retrouver devant une crise du personnel en septembre, parce que les membres nous disent qu’ils n’auront pas d’autre choix que de trouver ailleurs un emploi offrant un salaire décent. »