Protéger le droit à la vie privée et la confidentialité
Il est essentiel de bien gérer la protection de la vie privée et de la confidentialité. L’employeur et le syndicat ne peuvent divulguer de l’information qu’en cas de nécessité absolue. La politique de prévention de la violence au travail doit expliquer clairement le concept de « nécessité absolue ». Il faut maintenir la confiance et la sécurité. Les membres seront moins susceptibles de parler si le droit à la vie privée et la confidentialité ne sont pas respectés ou si les membres croient qu’ils ne le seront pas.
La santé et la sécurité concernent tous les membres du milieu de travail. Il est parfois nécessaire d’alerter l’employeur et le syndicat d’une menace potentielle à la sécurité. Le syndicat collaborera avec l’employeur pour établir des processus et informer les membres des moyens pris pour signaler les incidents et de leur droit à la vie privée.
L’employeur doit aussi communiquer aux membres les pratiques et stratégies en place pour protéger leurs renseignements. L’information devra être partagée dans des situations d’urgence, pour l’évaluation de la menace, la planification de la sécurité et la mise en œuvre efficace des ordonnances préventives.
- Tous les renseignements personnels relatifs à la violence sexuelle doivent être confidentiels.
- Aucun renseignement ne doit être conservé dans le dossier du personnel de l’employée ou employé, à moins qu’il soit nécessaire de le faire.
- La travailleuse ou le travailleur doit donner sa permission expresse et écrite.
- La travailleuse ou le travailleur a le droit d’examiner son dossier de personnel et de répondre.
- Si la travailleuse ou le travailleur croit que des renseignements inappropriés ou faux sont inclus dans son dossier, elle ou il peut, avec le syndicat, les faire retirer.
- Les notes et les documents d’une enquête doivent être conservés séparément des dossiers de personnel.