L’économiste Armine Yalnizyan nous encourage à ne pas désespérer quand les temps sont durs. Même si l’économie du travail précaire que nous subissons rappelle le système économique d’il y a 100 ans, il y a des raisons d’être optimistes, selon elle.
« Nous constatons une vigueur renouvelée en faveur du changement et le SCFP est à l’avant-garde », a déclaré Armine Yalnizyan aux délégués du congrès. « Les mouvements pour l’augmentation du salaire minimum ont du succès. Jagmeet Singh vient d’être élu à la tête du NPD. Ce sont des signes de changement positif. »
Les nouveaux monopoles numériques d’aujourd’hui rappellent les requins de la finance du début des années 1900 et créent des emplois fragiles, a-t-elle ajouté. Moins de 16 pour cent de la main-d’œuvre du secteur privé du Canada est syndiquée, les droits des travailleurs ont reculé et les syndicats du secteur public sont dans la mire. »
« Le mouvement syndical a besoin de plus de puissance. Nous ne pouvons pas bâtir un pays résilient si les gens sont enchaînés à des emplois précaires », a souligné Armine Yalnizyan, qui a invité les délégués à « saisir l’occasion » de militer pour le changement.